Les Moana's

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mardi 13 août 2013

Rosès (Espagne)


mardi 13 août

Départ de Cadaquès en début d’après-midi avec un vent force 4.

La météo n’est pas fameuse, encore une dépression qui arrive, mais pas aussi forte que dans le golfe du Lion, et qui ne devrait pas durer.

On décide d’aller à Rosès, pas très loin, on devrait pouvoir jeter l’ancre devant la plage à côté du port, et être à l'abri.

Guy hisse la GV avec 1 ris, il vaut mieux réduire la voilure, déroule le Génois, et on avance à 7 nœuds en vent arrière, c’est le pied, on surf !

Puis changement de cap, ¾ arrière, un second ris dans la GVoile car le vent souffle de plus en plus fort, 20-22 nœuds et rafales, on hésite à mettre la trinquuette, je suis toujours inutile à bord sans mon dos opérationnel.

Puis allure au près, on gîte de plus en plus, et ça bouge beaucoup, ce qui amuse les enfants mais pas moi aujourd’hui vu mon état.

On file toujours entre 6 et 7 nœuds, à cette vitesse vertigineuse, on regarde un truc sur la carte, cap machinchose, calanque truc, ah oui on doit être là, on lève la tête et hop : cap et calanque sont déjà derrière ! J’exagère à peine…

Entrée dans la large baie de Rosès, avec des rafales à 30 nœuds, ça plaisante pas, on est encore tout dépeignés, et un taquet de renvoi sur le rail de fargue babord choisit ce délicieux moment pour lâcher : un grand Clac, mais heureusement rien de grave, plus de peur que de mal.

Après 10 miles de navigation depuis Cadaquès, on jette l’ancre dans 3,5m de profondeur.                              


Tiens, les voitures espagnoles sont emphibi ici :





Il y’a un monde pas possible sur la plage, beurk, et à peu près autant de monde sur l’eau, planches à voile, pédalos, kide-surf, bateau rapide surnommé ‘Flash Mac Queen’ par Louna car rouge et très très rapide, promènes-couillons qui passent et repassent… musique et bruit de fond. La houle est provoquée par le passage des bateaux à moteur uniquement. Ce qui est rassurant c’est que d’ici cette nuit, tous ce beau monde sera parti. Ouf…

Avec ces affreuses constructions, on dirait la côte d'azur française (moins vilaine tout de même), ou alors bein tiens la Costa Brava biensûre ! Au fait, 'brava' dans mon dictionnaire veut dire 'démontée', alors je sais pas ce que ça signifie, vent violent ? mer violente ? côte accidentée ?                           


Des nuages noirs arrivent sur l’ouest et le sud, mais comme le vent souffle fort du nord, on est épargné par les pluies orageuses qui déferlent au loin sur la côte.                               





Le ciel se dégage partiellement et nous offre un superbe coucher de soleil.                               





La nuit est calme, le vent est tombé, pas de houle.





mercredi 14 août

Euh je ne sais pas trop, je suis shootée aux anti-inflammatoires, anti-douleurs, décontractant, huile essence de lavande, ceinture chauffante dans le dos…. Quant au rhum, c’est trop tôt.

Il semblerait que Guy et les enfants soient partis en annexe, ils m’ont abandonné donc ???!!!, pour aller sauter sur les vagues (je ne suis pas jalouse aujourd’hui), et faire les courses, si j’en crois le désordre dans le frigo.                               



Parenthèse technique :

Guy a également acheté une carte prépayée pour le téléphone portable, qui permet les communications (c’est bien pour un téléphone) et téléchargement de données (internet).

Nous avons donc un numéro de téléphone valide en Espagne (et aux Baléares), jusqu’à Gibraltar.

n° 6 06 27 33 67. Pas de 0 au début apparemment.

Ne nous laissez pas de messages car on ne sait toujours pas comment interroger la messagerie vocale (la gentille dame espagnole a oublié de le préciser), par contre vous pouvez nous envoyer des SMS qu’on parvient à lire sans problème, et gratuitement (pour nous).

Le fait de demander où on en est au niveau crédit de comm nous enlève quelques centièmes d’euros à chaque fois, alors appeler la boite vocale est peut-être payant également.

Et ce super truc nous donne accès à internet, ne me demandez pas comment on parvient à connecter le PC derrière le téléphone et avoir une réponse en tapant le célèbre ‘Google’ ! mais ça marche, après quelques paramétrages au niveau réseau évidemment et un mal de cheveux, vous croyez quand même pas que ça allait être magique et fonctionner tout seul non ! Surtout quand on ne peut pas se connecter à internet pour chercher de l’aide.

Bref… ça fonctionne, c’est merveilleux. Pas très fluide, et souvent déconnecté, m’enfin bon on n’est pas à la maison.

Du coup Guy prend la météo par ce biais en ce moment, ça nous évite de consommer notre crédit sur le téléphone satellite iridium.

Et moi je bosse dur dur sur le blog… pour vous.



Des gentils (pour nous ça veut dire bonnes têtes souriantes, qui parlent un peu français et qui ne nous demandent pas d’argent) ‘gardiens’ de Rosès viennent rendre visite à tous les bateaux au mouillage, peut-être ils nous apportent l’apéro ? En fait il y’a une course demain matin et il faut que tous les bateaux à l’ancre soient partis avant 8h du matin. Ah d’accord, pas de problème.

17h Mon dos va un peu mieux, au lieu de la vitesse de l'escargot, je me dépace à la vitesse de la tortue.

Je décide d’enmener les enfants à la plage un moment, mini baignade, et pas de château de sable aujourd’hui pour maman. Guy nous dépose en annexe.

Depuis le voilier on avait vu une nette amélioration côté plage, c’est-à-dire moins de monde qu’en milieu de journée. En réalité, où que l’on aille, il nous reste à peine 2m sur 2 pour poser le sac et les serviettes qu’il faut sans faute étendre avant d’aller se baigner, sous peine de retrouver un parasol planté à notre place en sortant de l’eau. Pas glop quoi.

Par contre l’eau est toujours aussi fraiche. C’est quoi ce bins ?

Bon, peu importe, ça fait plaisir aux enfants, moi je prends l’air après ces 2 affreux jours, et on à droit à nos premiers palmiers !

Et en plus, il y’a des jeux, super, ça crie et ça court de partout, je suis ravie, surtout lorsque Manoa décide de se rebaigner, et que Louna préfère faire du toboggan. Très pratique.                               






Le petit train de Rosès :                               


Pause sur la digue :                               


Guy nous récupère :                               


Et on rentre à la maison (euh au bateau) ! ouf, on respire le calme loin de la foule.                              



jeudi 15 août

Départ vers 7h15, en solo pour Guy. 






  
retour Cadaquès











retour Grand Voyage
















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