Les Moana's

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dimanche 22 décembre 2013

Grande Canarie - côte sud


Dimanche 22 décembre

Fin de matinée. Départ du port de Las Palmas.

Les copains sont tous au rendez-vous pour nous prendre en photo et nous faire un dernier coucou, du bout du ponton, de celui d’en face ou de la digue.

Merci à tous, vous avez embellis notre séjour à las Palmas, et de vous voir tous là, c’est avec émotion et un petit pincement au coeur que nous avons repris la mer.

La vie des vagabonds des mers est ainsi, des arrivées, des rencontres, des départs et des au-revoirs…







Cap au sud de Grande Canarie.




Manoa nous dit qu’il n’est pas content, qu’il préférerait rester avec les copains au port, et en plus il a un peu le mal de mer, après plus de deux semaines amarrées, ce n’est pas étonnant, d’autant que la houle est conséquente, je tiendrai la casserole de riz puis celle des œufs quasiment en permanence pendant la cuisson. J’aurai du préparer tout ça le matin avant de partir, mais ce fut comme d’habitude la bousculade, dernière douche, rendre les cartes d’accès à la capitainerie (compter une demi-heure), prendre du pain, dernier remplissage des réservoirs d’eau, ranger et caler ce qui risque de tomber, enlever l’électricité, et dire au-revoir… avant de larguer les amarres.

Vent annoncé nord-est force 3-4, on se retrouve finalement avec du force 1 et dans le nez… gggrrr Ce sera donc, encore une fois quelques heures de moteur, avant d’enfin toucher du vent sur la seconde moitié de la côte Est de l’île, là où se trouvent des champs d’éoliennes de toute taille. Eoliennes, plate-forme pétrolière, et des serres de plastiques.





Cap au sud-ouest, nous voici devant les grandes dunes de Maspalomas.




Manoa va mieux, ils jouent tous les deux. Louna a mis son bonnet, pour le fun.




Près des zones de pisciculture, un aileron s’approche du voilier, c’est un requin d’environ 1m50 qui nous fonce dessus perpendiculairement, il frôle la coque et repart… bizarre.

En fait, on vient de comprendre, on pêche depuis le début des énoooormes poissons, mais ils se font dévorer en bout de ligne par les requins, ça doit être pour ça qu’on a jamais rien, ou alors on est vraiment de mauvais pêcheurs…

On avance en vent arrière, 10 nœuds de vent, vitesse 5 nœuds pour la fin de la journée, on se régale.


Le phare de Maspalomas :






Après 33 milles, on jette l’ancre vers 17h30 dans 6m de profondeur (marée haute), dans la baie à l’ouest du phare de Maspalomas, plage de Las Meloneras, à côté du petit port Pasito Blanco. 





En face, petites falaises :


Coucher de soleil





Lundi 23 décembre

Lever de soleil sur le phare :

Plage et falaises :





On débarque en annexe en début d’après-midi sur la petite plage, malgré le vent et la houle. Le but est d’aller se balader jusqu’au phare, puis jusqu’aux fameuses dunes de Maspalomas, environ 2,5 km à pied.




La première partie de la balade se fait le long de la plage, dans les galets, et un peu d’escalade sur ce gros rocher que l’on voyait du bateau.




Ensuite c’est une ‘croisette’ aménagée sur plus d’1 km, entre la côte, des restaurants et des hôtels, pour certains luxueux.







Le coin est très touristique.



Le phare :

Des sculptures de sable




On retrouve les copains de CHINTOUNA sur la plage, ils sont venus surfer, promenade en voiture depuis Las Palmas.


Manoa et Louna sont ravis de retrouver Awen et Arthur. On savait qu’ils seraient par là suite à un mail que l’on a pu lire le matin même, avant de ne plus du tout avoir accès à internet, … la magie de l’informatique. Les dunes de Maspalomas : Elles sont petites (ce n’est pas la dune du Pyla), mais nombreuses, et devant un décor très chouette : les montagnes du centre de Grande Canarie, avec des vallées abruptes qui font penser à des canyons. 








Le phare et la plage qui s’étend sur des kilomètres :


On voit passer au large BARAGWIN, les copains quittés la veille, qui font eux aussi route vers le sud, avec une journée de décalage, on les appelle à la VHF, mais ils ne vont pas au mouillage de Las Maloneras, ils continuent un peu plus loin.



Les enfants et les glissades, tête la première pour Louna !





Retour avant la nuit :


Le passage de galets à nouveau.

Les enfants sont fatigués, mais contents d’avoir revu les copains.




Le retour tardif nous permet d’admirer le coucher de soleil avec MOANA en premier plan.








On rentre en annexe sans problème, la houle et le vent se sont calmés. La seconde nuit est plus paisible, moins de roulis.



Mardi 24 décembre

On se lève sous un ciel bleu éclatant, pas un nuage, pas de vent et il fait chaud ! c’est noël quoi… On ressort les shorts !

Pression à 1025-1026 (la pression classique des Canaries, que l’on n'avait encore jamais eu), anticyclone des Açores à 1030.

Le temps est calme. On attaque la journée tranquillement par un peu de pêche (pas un poisson n’a mordu) pour les uns, et un peu de lessive et nettoyage pour les autres, avec un temps pareil, ça va être vite sec !

Puis on lève l’ancre, direction la baie d’Arguineguin, à seulement 4 milles plus à l’ouest, où l’on devrait être mieux protégés de la houle, et du vent qui doit venir un peu du sud-est, annoncé cette fois-ci.

Eole souffle à 5 nœuds secteur Est, on avance en vent arrière, voiles croisées, tranquillement à 3 nœuds, puis 3,5 nœuds. Si la distance à parcourir avait été plus longue, on aurait envoyé le spi.




Un vrai régal, confortable, chaud et agréable. Ah, si toutes les navigations pouvaient être comme celles-ci… Guy est à l’arrière, il pêche à la traîne, mais toujours pas de poisson…





Petite sieste au soleil pour moi, ça faisait longtemps que l’on n’avait pas eu une si belle journée, j’en profite.



Arrivée sur Arguineguin, ce n’est pas très joli (pas sauvage), mais le mouillage est à l’abri de la digue du port, on pourra faire les courses le dernier jour, et youpi les BARAGWIN sont là, super. Il est 13h, on casse la croûte, salade légère en prévision du repas de ce soir.







Coucher de soleil splendide pour le soir de noël :








Guy aperçoit une tortue dans l’eau, les pétards éclatent sur la plage. Le bateau est décoré depuis une semaine : quelques boules et guirlandes, bougies, déco.



Séance photos, avant d’avoir trop bu…









Concours de grimaces devant notre petit sapin lumineux (il ne perd pas ses épines celui-là) :








Repas : apéro, foie gras (merci les grands parents), puis confit de canard (merci Marc et Fabienne)


Pour le dessert, on n’a pas trouvé de bûche, alors ce sera mille-feuilles pour les garçons, gâteaux au chocolat pour les filles.


Au fait, les papillotes n’existent qu’en France, il n’y en a pas en Espagne, et elles sont inconnues de nos amis belges également. On se contentera de petits chocolats pas chers trouvés dans les supermarchés. Quant aux mandarines, elles ne manquent pas et sont excellentes.



Mercredi 25 décembre

Les enfants ont dormi tous les deux ensembles, dans la cabine de Manoa. Ils n’ont pas trop fait les fous, ils étaient nazes, mais ils se sont levés une ou deux fois dans la nuit, peut-être cherchaient-ils le père noël ? En tout cas, les cadeaux étaient là le matin au réveil, sur la table moteur (le pont était trop humide). Ils ont été bien gâtés, où allons-nous ranger tout ça dans le bateau ?



Après 3 heures de boulot à trois (Guy, Manoa et moi), le bateau pirate en lego est enfin construit ! Il est beau ! Manoa est ravi, il fait le clown, et nous sommes épuisés…



Après-midi à la plage, de gros nuages noirs viennent de l’intérieur de l’île, mais ils ne nous cacheront pas le soleil. Et oh c’est noël, faut pas plaisanter quand même.







Les enfants jouent, courent dans l’eau et finalement se baignent ! Le sable est presque brûlant, ça faisant longtemps… un régal.








La visibilité est tellement bonne que l’on aperçoit au loin le plus haut sommet des Canaries, le Teide, sur l’île de Ténérife, culminant à 3700m avec son sommet couvert de neige.





Décorations de noël entourées de palmiers :




Et voilà, fin d'une escale.

On aura eu droit à quelques superbes journées, du repos et du calme, et pas de stress avec le voilier pour clôturer notre séjour aux Canaries. On aura fait le plein d’énergie avant la traversée vers les îles du Cap Vert, et on quittera Grande Canarie sous un meilleur jour.



Vendredi 27 décembre :

Au revoir les copains, rendez-vous de l'autre côté de l'Atlantique :                




On lève l’ancre, direction l’archipel du Cap Vert, environ 800 milles plus au sud ouest.





Le moteur

Il y’a toujours de l’air dans le circuit. Difficile de savoir où se trouve la prise d’air, mais après plusieurs heures de moteur, les filtres de gazoil que Guy a installé se retrouve vides (pleins d’air). Pour autant le moteur n’a jamais callé, miracle… et avant d’arriver au mouillage ou au port, on arrête le moteur s’il est en route, on pompe l’air et on le (re)met en marche pour être certain qu’il ne nous lâche pas à un moment critique. Il perd de l’huile. Rien de méchant et de très inquiétant vu son grand âge, mais à surveiller.



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Voilà, cette page a été écrite le 26 décembre, et était prête pour la publication avant de quitter les Canaries, mais le wifi et internet en ont décidé autrement… pas moyen de se connecter avec le wifi au réseau de l'hôtel d'en face, alors que nos amis de Baragwin oui. Version wifi trop vieille, ordinateur trop vieux, windows trop vieux ?? une diablerie informatique, encore… Surement une des raisons pour lesquelles on a tant de mal à se connecter depuis le début du voyage.

Quant à la carte prépayée pour le téléphone portable, achetée à Lanzarote le 25 novembre, elle était valide un mois, elle a donc expirée le 25 décembre,… ggrgrrr



On a pu lire quelques emails grâce à la connexion des copains, merci à tous pour vos messages et vos vœux, mais impossible d’y répondre par mail. Au fait, n'oubliez pas de signer vos messages sur l'Iridium, car on ne peut pas savoir d'où ils proviennent.







retour Las Palmas de Grande Canarie














retour Grand Voyage


























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