La canne à sucre
beaucoup de champs de canne à sucre en Martinique, pour la fabrication du sucre et du rhum
On s'est perdu au milieu des champs de canne qui bordent la côte Est, au nord du Vauclin, en cherchant des petites plages désertes, que jamais nous ne trouvâmes.
Par contre, il a fallu nettoyer la voiture, car avec les nombreux grains de la matinée, les pistes étaient boueuses.
Rhumerie Trois Rivières
nous voici en route pour la visite d'une rhumerie, il y'a presque une dizaine de distilleries en Martinique (JM, Neisson, Saint-James, Depaz, Clément, LaMauny, Dillon...)
Mais, vous allez rire, nous sommes samedi matin, et à l'accueil on nous annonce qu'il n'y a personne pour nous faire visiter. Le guide habituel semble en congés ou malade (nous sommes 2 jours après la fin du carnaval), il n'y a pas assez de personnel pour tenir les boutiques, l'accueil et emmener les groupes en visite... euh dommage, on est bien déçus.
ancien moulin, dispositif à l'intérieur pour presser la canne
ancienne machine permettant de presser la canne
canne à sucre
il y'a de nombreux habitants sur le terrain de la rhumerie :
et des pièges pour les attraper
un des 'chasseurs' de crabe nous montre le contenu d'un piège, le crabe est énorme ! et nous dit qu'il en a déjà attrapé environ 200... on en revient pas.
bouteilles bleues
le Saut du Gendarme
jolie petite cascade accessible depuis la route
l'arbre du voyageur
notre préféré, majestueux, beau, coloré, bien ordonné...
il est le symbole du voyage
sentier de la Caravelle
Balade dans la forêt et dans la mangrove, réserve naturelle de la Caravelle.
L'endroit est vraiment joli, on apprécie de se promener dans la verdure, même si c'est une forêt jeune, qui n'a que 200 ans.
Cette partie de la presqu'île de la caravelle a été déboisée jadis pour les cultures.
Depuis deux siècles, la nature a repris possession des lieux.
une liane
de belles racines apparentes
un habitant de la forêt
un parasol naturel :
et voici la mangrove :
les palétuviers
un habitant de la mangrove, qui croyait passer inaperçu :
vue sur la baie du Trésor et son îlet
cascade Couleuvre
Une superbe promenade dans la forêt primaire cette fois-ci, entourés d'arbres majestueux.
Cette balade dans le vert nous a rappelé la Guyane, sans bébètes (pas vu de couleuvres en tout cas) et sans layon à tracer.
Le sentier suit la rivière Couleuvre, la traverse plusieurs fois, et au bout du chemin (environ 1h15 de marche aller avec les enfants, et 230m de dénivelé), une belle cascade.
des bambous :
des lianes
Louna se prend pour Jane
des racines géantes
super cachettes pour Louna
cherchez bien,il y'a des bouclettes blondes...
traversées de la rivière Couleuvre
héliconias :
ça ne va pas être facile à démêler...
du vert fluo :
et enfin, au bout du chemin, la récompense :
environ 20 mètres de haut
une bonne douche d'eau douce avant de redescendre et d'aller se saler à l'anse Couleuvre.
anse Couleuvre
petit sentier pour rejoindre la plage de l'anse couleuvre
et voici la plage
îlet La Perle :
la rivière couleuvre qui arrive sur la plage
des cocos :
des crabes :
La montagne Pelée
Départ à 6 heures du matin du bateau (mouillage de Ste Anne) avec Geneviève et Philippe.
Il faut presque 2 heures de route pour atteindre le parking de l'Aileron.
Sentier en rose. Montée assez raide, puis crête le long de la caldeira, descente très abrupte dans la caldeira, remontée de l'autre côté, ascension du sommet, descente, tour de la caldeira, et retour par le même chemin jusqu'au parking.
Total dénivelée de 600 mètres, mais en réalité plus, puisque la randonnée est faite de descentes et de remontées. Parcours de 5 km, environ 4h30 aller retour.
Nous avons un guide particulier avéré, car Philippe est guide de montagne à Chamonix. La montagne Pelée est donc son Mont Blanc local.
Les enfants sont restés à bord de MOANA avec pépé et mamie.
On a de la chance, le sommet est quasiment dégagé.
et c'est parti pour le début de l'ascension, des marches d'escaliers, encore et encore, j'ai essayé de les compter, mais je me suis perdue en route.
on joue à cache-cache avec la brume
le long de la crête de la caldeira :
on aperçoit le sommet de la Montagne Pelée
descente dans la caldeira.
traversée du fond de la caldeira, recouvert de fougères arborescentes
voici le sentier qui dévale la pente de la caldeira, que l'on vient d'emprunter.
et on remonte de l'autre côté, pente toujours aussi raide
on voit le sentier emprunté, à droite de la maison
point de vue vertigineux
le sommet est là :
mais le soleil ne veut pas trop se montrer
on redescend pour pique-niquer un peu plus bas. vue sur l'océan et la ville de St Pierre
trajet retour.
sur la crête de la caldeira
dernière vue du sommet depuis le bas du sentier
en chemin, nous aurons eu la chance de croiser un colibri à tête bleue, qui s'est laissé
une mygale
des fougères aux formes exotiques
un sapinus martinicus (notre guide a de l'humour) :
En fait, c'est une espèce endémique de Martinique, communément appelé le sapin de montagne.
Magnifique balade, des images pleins la tête en guise de souvenir, ainsi que des courbatures aux jambes dues aux descentes abruptes.
Il faut avouer qu'avec Guy, ça faisait des années (probablement avant la naissance des enfants) que l'on avait pas effectué une marche de ce type.
Saint Pierre
en 1902, le volcan de la montagne Pelée entra en éruption et détruisit la totalité de la ville de St Pierre.
plage de St Pierre
la Montagne Pelée en arrière plan
la montagne Pelée, sans nuages
Fonds St Denis
le village de Fonds-St-Denis se situe entre la Montagne Pelée et les Pitons du Carbet.
On a du mal à se croire sur une île lorsqu'on est ici, partout où l'on regarde, il n'y a qu'un océan de verdure et de montagnes escarpées sur 360°.
à droite, les pitons du Carbet (alt. 1117m)
source d'eau
une source d'eau (Pasalila) au bord de la route, entre Fonds-St-Denis et Balata.
Remplissage des bouteilles du bateau.
un débit soutenu toute l'année, à peine 10 secondes pour remplir une bouteille de 6,5 litres, je vous laisse faire le calcul...
c'est pas beau ça ? de l'eau de source, gratuite et excellente !
maracas
comment transformer une coco en maracas...
avant de quitter la Martinique, nous avons fabriqué quelques maracas.
- ouvrir la coco en deux parties égales, pas trop difficile lorsqu'on possède un coupe-coupe
- manger la coco, pas difficile lorsqu'on a un Manoa amateur de ce fruit
- nettoyage de l'intérieur et raclage des petits poils extérieur au couteau, jusqu'à ce que la coque soit bien lisse
- coller un baton au centre (avec le super magique pistolet à colle de Guy)
- mettre des grains de riz dedans
- recoller les deux moitiés
- vernir
- secouer au rythme de la musique
retour Martinique4
retour Grand Voyage
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