Les Moana's

Les Moana's

vendredi 9 mai 2014

Bonaire : l'aquarium géant


Arrivée à Bonaire vendredi 9 mai au matin.




  

L'amarrage

Ancrage interdit ici, l'amarrage se fait sur bouée (corps-mort).

Et on comprend pourquoi, on est juste au-dessus d'un aquarium.

Entre la plage et le tombant, il y'a une bande de 80m de large, profondeur de 0 à 6m, ensuite ça descend à plus de 60. Impossible d'ancrer. Probablement il était autorisé de mouiller il y'a plusieurs années en arrière ? Mais l'évitage devait être fantaisiste, et l'ancrage destructeur pour les fonds.

Du coup, c'est payant, 10$US par jour, comparé aux bouées à 30€ en méditerranée, c'est pas cher, mais toujours trop quand on n'a pas de revenus.

On va voir que les fonds marins et la faune sont respectés, la nature est ici en très bonne santé. 

Au moins, on dort bien, on ne risque pas de déraper, ni de voir un bateau nous arriver dessus...

Les formalités d'entrée et de sortie du territoire sont gratuites.




L'annexe, sur le tombant, entre le turquoise et le bleu marine.








 L'eau est tellement claire, qu'on voit le fond (sauf quand le vent souffle fort), malgré les 6m de profondeur.

Il y'a du monde près du bateau, poissons rayés et poissons anges.







 vue du sommet du mât.

Guy a du monter pour accrocher le déflecteur radar neuf acheté ici, l'ancien est tombé pendant la navigation, on a retrouvé quelques morceaux sur le pont, le reste est parti à la mer.





on voit bien ici que les voiliers sont tous à la limite du tombant, 6m d'un côté, 60 de l'autre



On a eu de la chance un après-midi.

Une cinquantaine de petits dauphins entre Bonaire et l'île.

Nous voilà partis en annexe à leur rencontre. 



 Ils vont jouer avec nous pendant un grand moment.

 J'ai eu envie de sauter à l'eau, mais les enfants auraient voulu faire pareil, et une autre annexe et deux petits bateaux nous ont rejoints, et tournent avec nous, ça devient dangereux de se baigner.




VIDEO des dauphins, sur l'eau, et sous l'eau, en musique








couchers de soleil




parties de pêche à la tombée de la nuit.

On est dans un endroit préservé, et la pêche est autorisée (sauf la pêche sous-marine avec harpon) ! c'est pas beau ça ?





 le premier soir : Eduardo attrape une carangue 'gros yeux' de 7 kg !





 Elle nous fera quatre repas, deux sur MOANA et deux sur MOLA-MOLA

C'est incroyable, il est content, il n'avait jamais pêché une bébète aussi grosse à la ligne.







un peu de déco dans le bateau.

On ramasse des squelettes d'oursins, mais pour les garder entiers dans le bateau et en profiter, la seule solution c'est de les pendre à un endroit stratégique. Ca marche, il y'en a même qui proviennent des plages du Cap Vert. 

Et au milieu, une étoile de mer prête pour faire du parachute.







Kralendijk

On est amarré devant la ville de Kralendijk, imprononçable...

On est en Hollande, alors la langue c'est le hollandais ? En fait c'est étrange, les panneaux dans les rues sont écrits en hollandais ou en anglais, les gens parlent couramment le hollandais, l'anglais, et l'espagnol ! Plus la langue locale, le papiamentu.

Ils ont une monnaie locale, commune avec l'île de Curacao, mais ils utilisent le dollar américain $US.

La population est métissée : Bonaire est un mélange de blancs, de noirs et d'amérindiens. Louna ne surprend pas dans la rue, puisque beaucoup d'enfants ont le type hollandais que l'on connait en Europe, ils sont d'ailleurs bien plus blonds qu'elle.

Le supermarché est tenu par des asiatiques.



Les gens sont accueillants, et gentils, que ce soit dans la rue, les magasins, à la marina, ou aux douanes. Aucune agressivité, tout le monde est calme ici. Le mot qui nous vient à l'esprit c'est 'paisible'.

Pas d'insécurité, on ne ferme même pas le bateau lorsqu'on va en ville. Pour la première fois depuis notre départ des Saintes Maries, l'annexe dort dans l'eau et non sur ses bossoirs.

Tout est propre, rangé, pas un seul déchet dans la rue, ce qui nous surprend quand on arrive des Antilles ou du Cap Vert.







La marina est toute belle, toute propre, peu fréquentée.

C'est ici que l'on vient payer nos nuits sur bouées, le park ranger passe avec son bateau sur la zone de mouillage, il répertorie les voiliers, mais n'encaisse pas.

On a pu faire le plein des bouteilles de gaz, bon sang c'est très très onéreux, 60$ pour une bouteille de 13kg, et elle n'est pas remplie en entier. Pas le choix de toute façon, on ne peut pas rester sans gaz.



 un pélican


Les facades des maisons sont colorées

celle-ci nous parait tout droit sortie de DisneyLand :



 une maison en forme de bateau, ou un bateau en forme de maison, sirène à la proue :




même les plaques d'immatriculation sont belles :

le coin des enfants :


MOANA et MOLA-MOLA en arrière plan, et dans l'eau les groupes scolaires en cours de natation, pas mal leur piscine non chlorée hein ? 



 Voici ce que l'on voit quand on se promène le long de la rue principale, en bord de mer :

 la tâche bleue, c'est un poisson perroquet


 du corail orange




  les voiliers amarrés aux corps-mort



un flamboyant




des oursins 



 encore un poisson perroquet

 un poisson-pierre :


caché au bord de l'eau, entre le béton et le corail





 Heureusement pas à un endroit où l'on marche.

Manoa l'a repéré du bord, je suis descendue pour le prendre en photo, il était juste sous 10cm d'eau.

j'avais peur de le faire bouger avec l'appareil.

Attention danger, espèce très venimeuse.






Aquarium

Il suffit de sauter depuis le bateau pour entrer dans l'aquarium, coraux et poissons sont là juste dessous.


 multitude de poissons rayés, les sergent-major :

  et des poissons anges, intéressés par les nageurs et par nos morceaux de pain :




 un poisson-ange qui me fonce dessus, d'un air décidé :



 il s'arrêtera à 10 cm de l'appareil photo

 poisson-ange français


une rangée de seiches :



Plongée

Ici, c'est le paradis du snorkeling et de la plongée.


Guy et Manoa qui respire avec le détendeur, descendu à un peu plus d'1m


Les plongeurs descendent de leur bateau, ou partent depuis les quais en bord de route.

On voit en journée les bulles au milieu des bateaux, et le soir des ronds de lumière provenant des lampes des plongeurs nocturnes.


Guy, accompagné des MOLA-MOLA va explorer les fonds avec la bouteille. 

 plouf

 avec Manoa et Louna, on va les suivre depuis la surface, et jouer dans les bulles



 il y'a du monde en bas 


vue de dessous

 MOANA, les deux annexes, Manoa et moi vus de dessous

toujours les poissons rayés, les sergents major :



et le poisson ange, très curieux, qui s'approche si près que l'on peut presque le toucher

 en fait, il y'a toujours un poisson ange sur les photos, pas moyen de s'en débarrasser :

celui-ci est un poisson-ange gris (grey angelfish) au premier plan


Béa qui boit un coup sur le bloc de béton du corps-mort :




des arbres de noël, ce sont ces petites 'plantes' colorées blanches ou oranges accrochées au corail, qui se rétractent lorsqu'on approche la main






  corail bleu :

un PNI (poisson non identifié ), peut-être un poisson 'gros yeux'

s'ils avaient une étiquette sur le dos avec leur nom, ce serait plus facile !


poisson ballon, ou porc-épic ? 

poisson box (smouth trunkfish)


 un poisson 'spotted drum',

en voilà un qui hésite entre les pois et les rayures, résultat il a oublié de se colorer



des rouges (blackbar soldier fish)

des bleus (chromis)

 des jaunes et blancs

poisson gobie

poissons-ange enfants :





poisson-ange adulte :

tête bleue, tour de l'oeil jaune, points dorés sur le corps, il s'agit encore du poisson-ange français

(french angelfish)





il nage avec Guy

une murène serpentine :



une crevette cachée dans le corail

  un poisson perroquet bleu

et pour finir, un tarpon, juste dessous le bateau des MOLA-MOLA :

environ 1m60




l'île déserte

Il y'a juste derrière la zone de mouillage, une île 'klein bonaire'. 'Klein' signifie 'petite' en hollandais. 

On y est allé 4 fois avec l'annexe, accostage sur la plage, avant d'apprendre qu'en fait il est interdit d'y aller, il faut s'amarrer aux bouées et terminer à la nage. Voilà pourquoi il n'y avait jamais personne.


 annexe écologique, on y va avec le cerf-volant, ça fonctionne bien et ça fonce !



le moteur hors-bord ne sert que de gouvernail

(au retour évidemment, vent dans le nez, on est obligés de consommer de l'essence)









 en arrivant dans le 'lagon', le jeu consiste à compter les tortues








un donuts géant :




 sculpture de corail :



 héron



 incroyable ! on a retrouvé la carangue gros yeux pêchée deux jours avant.

Eduardo l'avait vidé et jeté à la mer. Le vent et le courant ont fait le reste.




  

la piscine

notre terrain de jeu accessible en annexe, snorkelling depuis la plage, ou depuis les bouées installées au-dessus du tombant.




banc de poissons bleus (blue tang) 

 que Guy a dérangé

le tombant :



 entre le tombant et la plage, 1m d'eau, et une véritable forêt sous-marine.

Ok, là c'est beaucoup plus beau qu'aux Tobago Cays.

Du corail sous toutes ses formes, plein de couleur, et des poissons de partout.



Petits poissons cachés dans les 'pétales' de corail

 coucou

 un corail cerveau géant et un poisson orange (white-spotted filefish)




petit poisson à points bleus électriques.

On se demandait pourquoi on n'en voyait que de petite taille, en fait il s'agit des jeunes, en grandissant leur corps devient marron, la queue reste jaune

(yellowtail damselfish)

nous on l'appelle le 'poisson boite' (smooth trunkfish) ou 'poisson box'

poisson perroquet femelle (stoplight parrotfish) rouge et gris

nos préférés, les poissons perroquets multicolores, dominante bleu. Il s'agit en fait de la même espèce (stoplight parrotfish) que le rouge et gris ci-dessus, mais ce sont les mâles. 







 là encore, le jeu ne consiste pas à savoir si on va trouver des perroquets, mais à les compter.

ils sont carrément en banc, peu farouches, on les approche à 40cm

record : 8 suivis en même temps




pourquoi ce nom : poisson perroquet ?

car il a des dents similaires au perroquet oiseau (mêmes couleurs aussi), sous l'eau on l'entend grignoter le corail



vraiment extraordinaire, on dirait qu'il est peint à la main :



Terrain de jeu magnifique pour nous et les enfants, endroit idéal pour le snorkeling.

Mais au bout de deux jours le vent qui était fainéant et soufflait à 12 noeuds depuis une semaine, s'est faché et est monté à plus de 20 noeuds (ce qui en fait est la normalité).

Du coup notre piscine privée a vu sa surface se rider, et des petites vaguelettes nous embêter, dessous c'est toujours aussi magnifique, mais l'eau a tendance à vouloir rentrer dans les tubas. On en aura tout de même bien profité, Manoa et Louna n'avait jamais vu autant de poissons, et de coraux, aussi gros et aussi colorés.




VIDEO jeune tortue




VIDEO sous l'eau






Cette escale est inoubliable.

On se verrait bien passer des mois entiers ici, mais au rythme de 10 $US par nuit, pas possible.

Et puis, comme toujours, le temps nous est compté, le voyage ne s’arrête pas là… 




la communication

petite parenthèse sur internet.

voici une photo rigolote : il s'agit de toutes les cartes Sim accumulées depuis le début du voyage

une carte par pays ou archipel, Espagne, Baléares, Canaries, Cap Vert, Martinique, Sainte Lucie, Grenadines, Grenade, Bonaire...

La carte coûte entre 7 et 15 euros selon les pays, et le Go de données entre 5 et 25 euros.

Ici à Bonaire, nous avons enfin retrouvé une liaison avec un débit 'comme à la maison', ou comme au Cap Vert, et bizarrement c'est dans ces deux endroits que la connexion est la moins chère, pas logique. Ailleurs, le débit est vraiment mauvais, lenteur et coupures, et cher.

Aux Grenadines, nous y avons laissé quelques dollars pour rien (des $EC et pas $US heureusement), les rechargements sont compliqués, les activations fantaisistes.


belle collection


On peut éventuellement relever nos emails dans les bars wifi, mais il n'y en a pas partout, et traîner dans les bars avec les enfants n'est pas du tout le but du voyage. Le réseau n'y est de toute façon pas toujours de bonne qualité. Les WiFi gratuits et sans mot de passe sont rares, on en trouve un peu plus depuis le sud des Antilles.

Les cartes Sim que l'on met dans le téléphone, qui nous sert ensuite de modem connecté au PC, sont indispensables pour l'accès internet et le blog.

D'un commun accord, avec Guy, nous avons décidé de vous demander une participation, en effet si chacun d'entre vous, amis, famille, lecteurs fidèles, inconnus (sauf ceux qui ont déjà participé), nous donne 10 euros (ce qui ne vous empêchera pas d'aller au cinéma), ça nous couvrira largement les frais de communication passés et à venir... plus quelques crèmes glacées.

Bon, ça nous fait rire.

Tout ça pour dire que par la suite, la mise à jour du blog risque de se compliquer, non pas par manque d'argent, mais par manque de réseau. On ne sait pas encore ce qu'on va trouver en terme de communication dans les escales suivantes, et comme on aime les îles désertes...

Parenthèse fermée.



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Adios los Mola-Mola. Nous, on reprend la mer. Eux vont rester ici encore quelques jours, puis se diriger doucement vers Aruba où ils doivent sortir le bateau, rentrer en Espagne pour trois mois avant de revenir ici et continuer leur voyage vers l'ouest.



Demain, lundi 19 mai, après 10 jours dans ce petit paradis aquatique, nous reprenons notre route vers le Pacifique, prochaine escale, les îles San Blas (état de Panama) à 600 milles.  

Prévision météo : vent force 5-6, au portant, vagues de 2-3 m venants sur l'arrière. Ca va foncer, et surfer, et secouer un peu.

Aux San Blas, c'est déjà le début de la saison des pluies, orages et gros grains. On verra bien...

Rendez-vous plus loin.





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