Arrivée à Ahé le samedi 18 octobre, mouillage devant le village Tenukupara (le seul de l'atoll) en début de matinée.
Le mouillage
le mouillage est très abrité derrière le récif. Après les mouillages rouleurs des Marquises, le contraste est saisissant et bien appréciable.
MOANA de nouveau avec une coque toute blanche, après quelques heures de nettoyage
Balade en annexe sur le petit récif, qui nous protège du clapot lorsque le vent est fort
Louna qui fait la planche
Les pirogues (va’a) : Les habitants s’entrainent pour la compétition à Manihi (l’atoll voisin)
Visite de Sylvain à bord, un habitant du village, qui nous a donné des papayes et du poisson
Vues de MOANA depuis le village de Tenukupara
Lever de soleil sur le village
Couchers de soleil sur les motus d’en face
Le motu Poro-Poro
Petit tour du motu où a vécu Bernard Moitessier avec sa femme et son fils, au milieu des années 70.
Etrange de se trouver là… on ferme les yeux, espérant faire un bon en arrière dans le temps, on imagine sa silhouette entre les cocotiers.
Le platier de corail qui sépare le motu du village. Même à marée haute, on peut le traverser à pied.
Trou non naturel (creusé dans le corail) pour l’accostage des barques
Les maisons sur le motu, bien moins jolies que les farés en bois, mais plus résistantes aux gros coups de vent
Ferme perlière
Plage de sable rose
Extrémité du motu
Le hoa qui sépare le motu Poro Poro de celui du village :
Un hoa est un bras de mer, plus ou moins profond, plus ou moins large, qui relie le lagon à l’océan et qui sépare les motus.
Le village de Tenukupara
Vue depuis le quai de débarquement
Le hoa qui sépare le village du motu Poro-Poro
Les rues du village :
certaines sont bétonnées, personne ne sait pourquoi ? du coup il fait beaucoup plus chaud, il y’a une seule voiture, et on se demande à quoi elle sert, étant donné la taille du motu. Les rues bétonnées sont très larges, du coup il y’a moins d’ombre, et la chaleur est plus forte que là où le sol est de sable.
La plupart des habitants se promènent en vélo, à deux roues ou trois roues, toujours avec un panier derrière, pour transporter les sacs, la nourriture, les cocos
Ce petit garçon a environ 3 ans, et est déjà bien dégourdi
Energie solaire, pour toutes les maisons
Il y’a de l’eau dans le sol, mais elle est saumatre, pas assez filtrée (l’eau salée du lagon remonte par capilarité), du coup les habitants s’en servent pour la lessive, arrosage divers, toilettes… mais ils ne la boivent pas.
Pour la boisson et la cuisine, c’est l'eau de pluie, qui est stockée dans ces immenses cuves de 5000 litres. Cette année, cette quantité n'a pas suffit, car il n'a pas plu de juillet, jusqu'à fin octobre. Tout le monde était ravi de voir arriver quelques grains pour remonter le niveau des cuves.
La mairie
Les maisons du village
Certaines joliment peintes et entretenues, d’autres délabrées.
Il y’a une grande disparité entre les habitants, ceux qui travaillent le coprah n’ont pas le même niveau de vie que ceux qui travaillent dans les fermes perlières.
Mais les plus belles maisons (les plus riches) sont sur les motus en face, côte ouest de l’atoll, où les récoltes de nacres et les fermes perlières sont les plus rentables, les gens y sont millionnaires (même milliardaires en franc polynésiens).
Ahé avec l'atoll voisin Manihi sont les atolls où il y'a le plus de fermes perlières.
Une des églises du village, il y’en a plusieurs, car plusieurs religions se côtoient
Une antenne radio géante, qui malheureusement ne fonctionne plus
Le snack dans la rue principale:
Vente de sandwiches et de chips, dont sont très friands les villageois dès 7h du matin…
La partie Est du motu, couverte de cocotiers, pour le coprah
Les déchets… ici pas de véritables poubelles, pas de déchetterie, pas de recyclage, on enterre ou on brûle…
Il y’a tout de même sur le quai, trois gros conteneurs, l’un pour le verre, le bateau hebdomadaire le récupère, recyclage sur Tahiti, et deux autres pour le plastique et les conserves et canettes, sont emmenées aussi par bateau à Tahiti, puis acheminées jusqu’au Japon pour recyclage !
une maison rose sur pilotis
petite plage, MOANA caché derrière les feuilles de cocotiers.
Tous les jeudis, la goélette ‘le Dory’ arrive de Tahiti.
C’est l’effervescence, tout le monde se retrouve sur le quai, les habitants de Tenukupara ainsi que ceux de l’atoll vivants sur les autres motus qui viennent ici en barque. Un atoll est comme une région de France, avec son village ou sa ville principale, chaque motu représente un village ou un hameau, entre les motus il y'a des hoa, chez nous des terres, et pour relier les motus, les barques à la place des voitures. Le budget carburant est aussi élevé que chez nous.
Dans les paniers des vélos, on met aussi les bébés :
Le bateau amène des futs d’essence, du matériel divers, des fruits et des légumes, en petite quantité, ainsi que des conserves, des boissons… pour les magasins et les particuliers qui ont passés commande quelques jours auparavant. Une salade coûte 200 FP (1,70€), un kilo de pommes 600FP (5€), un kilo de tomates 500FP (4,5€), une douzaine d’œufs 600 FP, … bref la nourriture est très chère puisqu’elle provient de Tahiti, ou de Nouvelle Zélande, ou de France.
Rien ne pousse ici sur ces sols de sable et de corail à part les cocotiers, la pluie est absente durant la saison sèche, les sols sont peu fertiles. Il y’a seulement quelques papayers, bananiers, arbres à pain, mais la taille et le nombre des fruits n’est pas comparable à ce qu’on peut trouver aux Marquises.
Le bateau fait escale environ 3-4h et repart chargé des sacs de coprah et des poissons fraichement pêchés le matin même dans le lagon. Les ressources de poisson sont quasiment épuisés sur Tahiti, ils ne peuvent plus faire façe à la demande (notamment celle de l’hôtellerie), voilà pourquoi on vient chercher le poisson aux Tuamotus.
Le coprah est une activité subventionnée par l’état polynésien (à 70%), elle permet aux habitants isolés de rester sur leurs îles, que ce soit aux Marquises ou aux Tuamotus, plutôt que de venir chercher un travail qui n’existe pas sur Tahiti. Les sacs de coprah font 25 kg. Un kilo est payé 140 FP (1,20€), un homme fait environ 5 sacs par jour.
Un poisson diodon, gonflé, puis dégonflé après avoir retrouvé sa liberté
Les pêcheurs arrivent ici et finissent de vider le poisson et de le préparer pour le mettre dans les grands bacs plein de glace à bord du bateau.
Les poissons du lagon, les oiseaux, les raies pastenagues et les requins pointe noires sont donc au rendez-vous tous les jeudis :
D’abord un requin, dont il manque l’aileron. Puis deux, puis trois…. On en verra jusqu’à six simultanément. Ce sont des petits requins de récif, pointe noire, inoffensifs.
Les enfants du village sautent dans l’eau pour aller à leur rencontre, mais les requins fuient à la moindre vibration, ou coup sur la coque des bateaux, ils sont très peureux, aucun danger de ce côté là
Ils viennent chercher les morceaux de poissons, mais ne sont pas très voraces
Tant mieux pour nous, MOANA est ancré à quelques dizaines de mètres de là… et on se baigne
L’Ecole
Dès le lundi matin 20 octobre, nous nous rendons à l’école, coup de bol, on arrive au moment de la récréation, on entre, on s’adresse à la directrice. Une dame charmante. Elle assure également les cours pour la classe des grands. Il y’a seulement 2 classes à Ahé, 35 élèves en tout. Une classe pour les petits, de 3 à 6 ans, les trois sections de maternelles + le CP, et une classe pour les grands, de 7 à 10 ans, du CE1 au CM2. Pas facile pour les maîtresses d’assurer 4 niveaux en même temps. Quelques enfants d’autres motus viennent au village en barque tous les jours. A partir de la classe de 6ème (11 ans), les enfants sont envoyés sur Papeete, il n’y a aucun collège aux Tuamotus.
L’inscritpion a été très simple et rapide, moyennant quelques papiers. Nous sommes en France, et en fait elle nous explique qu’elle ne peut refuser de prendre nos enfants. Elle a besoin des actes de naissance (que l’on a à bord) d’un papier d’assurance (notre assurance voyage), de photos d’identité, et d’un certificat de résidence (que la mairie de Tenukupara nous délivre quelques minutes plus tard). Facile ! dire que chez nous il faut inscrire les enfants plusieurs mois à l’avance… Les maîtresses sont contentes d’avoir deux petits ‘popaa’ (les ‘popaa’ sont les métropolitains de Polynésie).
Les enfants attaquent dès le lendemain matin. Manoa chez les grands et Louna chez les petits. Ils sont donc séparés mais se retrouvent pendant les récréations. Dès le premier jour, Manoa est enchanté, il veut même rester à la cantine avec ses copains. Louna un peu plus timide, la maîtresse nous dit qu’elle se languit de retourner au bateau. Pour elle c’est une première puisqu’elle n’a connu que la crèche avant le voyage. Ils sont nouveaux donc tout le monde veut jouer avec eux. Horaires le matin de 7h15 à 11h15 et l’après-midi de 12h15 à 14h45. Les mercredi et vendredi il n y’a école que le matin, pas de cantine ces jours là. Ici le soleil se lève vers 5h et se couche vers 17h30, le milieu de la journée (le midi) c’est donc à 11h15. Ils finissent tôt, ce qui permet encore aux enfants de jouer ensemble, ils se retrouvent souvent sur le quai de débarquement, de se baigner,…
Le bâtiment jaune au fond avec ses trois salles de classes, une transformée en bibliothèque. Le bâtiment blanc à droite c’est la cantine.
La cour d’école est recouverte de sable.
Louna et sa maitresse
Un collier fabriqué en classe
Retour de l’école en annexe :
Avec Tinirao, le fils de nos copains qui habitent sur le motu Kumari, aujourd’hui nous sommes invités chez eux et nous allons donc le ramener en annexe.
Vacances le 31 octobre au soir. Manoa serait bien resté plus longtemps, Louna est contente que ce soit fini. Il pourra encore voir ses copains le soir, car c’est la fête d’Halloween, nous avions été conviés à la réunion des parents d’élèves concernant l’organisation de la soirée, et les enfants sont invités bien entendu. Les bonbons sont arrivés par la goélette la veille, commandés à Tahiti pour l’occasion. Quelques enfants ont des déguisements mais pas tous, les familles ont peu de moyens, et pas de tissu pour coudre. Manoa et Louna ont juste une cape et leur masque Mola (des indiens Kuna), les paniers ont été fabriqués en classe.
La maitresse de Louna est bien déguisée
Nous faisons le tour du village, pour la distribution de bonbons.
Goûter repas (il est presque 20h), dans la cour de la maison où une famille accueille tout le monde, enfants comme parents, nous avons tous droit à des jus de fruits et gâteaux préparés par les mamans du village.
Et voilà, ce fut la première fête d’Halloween pour les enfants, sur un atoll au milieu du Pacifique…
Plages du motu Tenukupara, côté lagon
Il y’a du sable rose
Le bateau Dory, la ‘goélette’ hebdomadaire, à quai
Ce que l’on ne voit pas sur les photos, ce sont les concombres de mer très nombreux, le corail, et les moustiques… ce qui rend la baignade et les promenades assez inconfortables…
En fait l’atoll d’Ahé est assez ‘jeune’ comparé aux autres, et il y’a peu de plage de sable, c’est plutôt un mélange de gros sable et de corail. La vue elle est belle ! et l’eau claire et très chaude.
Nous avons trouvé une petite piscine pour nous, fonds sableux et moins de concombres.
Plouf dans les nuances de turquoise
Récif, côté océan
Le côté du motu Tenukupara, au bord de l’océan
La barrière de corail est très large, et même à marée haute, on peut s’y promener, il y’a quelques centimètres d’eau, par contre les semelles épaisses sont indispensables, le corail est coupant.
Une piscine naturelle, trou dans le corail. Ça permet de se baigner sans danger, juste en face des rouleaux et on y admire les poissons, notamment les perroquets bleus.
Pont en béton entre le motu du village et celui voisin au sud, pour traverser le hoa
Les trous dans le béton permettent aux poissons de venir dans le lagon, ou retourner à l’océan, selon les marées.
Côté lagon
Manoa et Louna s’amusent à passer dans les trous
Un poisson aux points bleus électriques, un peu désorienté, et fatigué, les enfants ont presque pu le prendre dans les mains.
une petite murène aux tons violets
Le motu Patukiruki
Il s’agit du motu situé juste au sud du village, relié par le pont en béton.
Il y’a seulement 5 ou 6 maisons, et le reste du motu est dédié au coprah, des cocotiers de partout. Il y’a plusieurs parcelles appartenant à des familles, chacun ses arbres !
un champ de panneaux solaires pour le village
un champ de cocotiers...
Les maisons
Filets de pêche
Le lagon
Le lagon et les petites plages du motu
Mini plage pour nous, du sable, pas trop de concombres de mer, et un palmier qui fait de l’ombre quelquesoit l’heure de la journée !
Manoa et Louna pensent pouvoir attraper les noix de coco
Le sud de l’atoll Ahé
Balade en annexe au sud de l’atoll, jusqu’au motu Teararoa
Beaucoup de patates de corail, bien visibles sur la vue satellite
Coco pour l’apéro
Les patates de corail
Un régal pour les yeux, du corail multicolore dans les nuances de turquoise.
corail rose, bénitiers bleus
Sous l’eau
Et maintenant, entrons dans l’aquarium…
un poisson ange empereur
les arbres de noël
banc de poissons chromis bleus
à Ahé, on trouve une quantité incroyable de bénitiers, couleurs et tailles diverses
au moindre mouvement d'eau, ils rentrent dans leurs coquilles
il faut patienter, immobile, pour voir réapparaître leurs belles couleurs
il y’a des bénitiers marrons, oranges, mais les bleus sont les plus répandus
bénitiers et poissons chromis bleus
poissons chetodon papillon à antenne
quatre chetodon papillon à antenne et un chetodon papillon à tache noire
poisson chetodon papillon à selle
poissons chetodon melon
concombre (ou limace) de mer
poissons demoiselles et chromis bleu
des huitres
huitre et poisson chetodon melon
un lambi du pacifique
des poissons sergent major
poissons trompette
motu Kurima
Nous avons fait la connaissance de Karine et Moïse qui habitent sur le motu Kurima depuis plusieurs années. Karine est réunionnaise et Moïse est un polynésien originaire des îles Australes.
Le motu est situé à 7 motus du village.
Après la fin de l'école, nous sommes allés ancrer devant chez eux.
Le mouillage est moins confortable que devant le village, mais on est tout de même protégé par la patate de corail juste devant.
le motu Kurima
leurs farés en bord de plage et sur pilotis
le faré et le ponton pour les huitres perlières
le lagon
la plage, toujours très peu de sable, beaucoup de corail
excursion en bateau avec eux. Aujourd'hui ils nous emmènent visiter leur parc à poissons, situé dans la passe de l'atoll, avec leur ami Janvier.
baignade dans le lagon pour Louna
Moïse, Guy et Louna, à la pêche aux bénitiers
et voilà ! miam miam, cru ou cuit...
deux gros poissons trigger pour le repas, pêché au large du motu, avec des bernards l'hermite comme appâts.
oursin crayon violet
les bébés poissons du lagon
deux pieuvres, femelle à gauche, mâle derrière
changement de couleur : du rouge au bleu !
ouverture des cocos fraiches sur le motu
la cuisine, côté lagon
la maison, côté océan
les panneaux solaires pour l'énergie
le poulailler
le potager
ils font pousser des concombres, des courgettes, des tomates, du potas (feuilles ressemblant à celles des blettes européennes). Ce sont les seuls de tout Ahé à cultiver des légumes. C'est un lourd travail car les sols sont pauvres et peu fertiles. Il faut ajouter de l'engrais naturel, du guano, et du terreau (sacs importés de Tahiti).
le hoa
des araignées de mer, cachées dans les trous
le récif
vagues de l'océan qui se cassent sur la barrière
lorsque le rouleau est bien formé, ça produit un effet loupe, on voit le corail à l'intérieur de la vague
piscine naturelle dans le récif. On peut s'y baigner sans danger, malgré le courant.
Moïse et Karine ont également une petite ferme perlière. Ils cultivent donc les nacres (les huitres produisant des perles). Pour notre plus grand plaisir, ils vont ouvrir un filet complet, comportant à peu près 25 nacres.
ouverture des nacres, et joie ou déception devant la perle
voici la récolte du jour
voici des perles plus anciennes, avec lesquelles Karine fait des bijoux
parc à poissons
Journée au parc à poissons avec Karine Moïse, leurs enfants et leur copain Janvier. Ils relèvent les poissons une fois par semaine, le jour de l'arrivée de la goélette Dory, ils préparent des paquets qui seront acheminés sur Tahiti.
voici la passe d'Ahé, plus agîtée que lorsqu'on est entré en voilier
les parcs à poissons
baignade dans la passe, attention au courant, sur les bords c'est gérable, mais il ne faut pas se trouver au milieu de la passe à la nage.
sous l'eau dans la passe, les coraux sont magnifiques, et les poissons nombreux
le vivier, avec ses centaines de poissons, on a d'abord observé de l'extérieur, puis on est entré dans les cages
un gros poisson perroquet bleu
beaucoup de rougets, un picasso au centre
poisson diodon (ou poisson boule), qui se gonfle s'il y'a danger
une carangue géante, sur un lit de requins nourrice
les requins nourrices, ou requins dormeurs, qui dorment la journée
poissons chetodon papillon à selle en premier plan
poissons zancle cocher cornu au-dessus des requins
aujourd'hui, il y'a 'seulement' 7 requins nourrices et un requin pointe noire, desfois ils en retrouvent une trentaine. Ils les portent doucement vers la sortie du parc, et les libèrent, ils ne les tuent pas car ils ne les mangent pas. Par contre ils évitent de les laisser la nuit, car les requins mangeraient les poissons capturés.
ils ne dorment pas tout le temps...
Guy caresse un requin nourrice
puis c'est au tour des enfants
même pas peur !
la grosse carangue a fini dans nos assiettes...
leur carbet sur le motu, en bordure de la passe
motu manu
manu signifie oiseau en polynésien. Ce motu est situé non loin de l'aérodrome, au nord de l'atoll.
Karine et Moïse vont chercher du guano sur ce motu, pour faire de l'engrais pour leur potager.
traversée du motu
la plage de gros coraux blancs, côté récif. On l'appelle la plage de galets, car les coraux sont polis, tout ronds, et ressemblent à des galets.
trésor de coquillages
motu Temarahi
situé à l'Est de la passe
on rend visite à leur copain Abdul installé ici quelques temps pour faire du coprah
la maison et la 'marina'. Les marinas dans les atolls sont des petites piscines fabriquées, en creusant le corail du lagon en bordure du motu, et en construisant un mur de corail pour protéger de la houle, et créer ainsi un mini port pour les barques. Chaque ferme perlière à Ahé a sa marina.
Louna et Manoa en profitent pour nager. Seule solution pour lutter contre la chaleur et les moustiques.
la maison au bord du lagon
la plage
vue sur le lagon et les patates de corail
direction les bois, car ici Moïse doit couper des branches fines et droites pour fabriquer des tuteurs dans le potager
essaim d'abeilles sauvage, dans le tronc
motu Tomina
au nord de l'atoll, à quelques motus de la passe
arrêt rapide, car Moïse doit vérifier quelques ruches qu'il a sur ce motu
nous on en profite pour admirer les nuances de turquoise et en prendre plein la vue !
les enfants sont cuits, il est presque 14h et ils ont faim...
départ d'Ahé
depuis plusieurs jours il pleut, alternance de gros grains et d'éclaircies, ou bien pluie fine toute la journée. Cette eau douce tombée du ciel est la bienvenue pour les habitants du village, les cuves se remplissent, il n'avait pas plu depuis juillet.
Et nous on rempli nos réservoirs. Installation de la touque sur la jupe arrière, dans laquelle on récupère l'eau qui coule depuis le taud de soleil.
Puis on transvase dans des bouteilles
et enfin, on verse dans le réservoir
jeudi 6 novembre, le temps est lourd et gris, il bruine.
Nous quittons Ahé et nos amis Karine et Moïse qui nous auront fait découvrir un tas de choses extraordinaires, et grâce à qui nous comprenons que vivre ici est loin d'être le paradis.
La navigation vers la passe se déroule bien, nous sommes en dehors du chenal balisé, les patates de corail sont bien repérables (car à fleur d'eau) malgré la mauvaise visibilité. Le danger vient plutôt des lignes d'huitres perlières, il y'en a quasiment partout dans le lagon, avec soit des bouées en surface, soit juste dessous, que l'on voit au dernier moment.
Une heure plus tard, nous sortons de l'atoll à l'étale, sans problème.
Direction l'atoll de Rangiroa à 80 milles dans le sud-ouest, où nous avons rendez-vous avec notre ami Renaud du voilier Baragwin qui lui vient de Tahiti.
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