Les Moana's

Les Moana's

jeudi 5 mars 2015

Tahiti : le royaume du vert


(cliquer sur les photos pour les agrandir)

lundi 26 janvier 2015

après nos petites escapades dans les îles sous le vent (Raiatea, Tahaa et Bora-bora), nous sommes de retour à Tahiti, île nommée le grand poisson par les ma'ohi.




De nouveau au mouillage dans le lagon de Punaauia, à côté de la marina Taina.


toujours la vue imprenable sur Moorea, ici à l'aube



le voilier KIFOUINE d'Edward et Céline, devant BARA-GWIN, à la lumière du soir


Manoa vient de se faire une vilaine entaille au front...
il s'est battu contre le hublot de sa cabine, le hublot a gagné !


voilà notre petit pirate transformé en indien, 
baignade interdite pendant plus de deux semaines


coucher de soleil





Tahiti Nui en voiture

Pour s'immerger dans la verdure et l'humidité de l'intérieur de l'île, toujours accompagnés de nos copains les moustiques, nous louons une voiture pour plusieurs jours.

la vallée de Papeeno

des cascades à profusion



aujourd'hui nous avons la chance d'avoir du beau temps, mais lorsqu'il pleut, l'eau coule de partout



des falaises abruptes




les sommets jouent à cache-cache avec les nuages



un sommet en forme de dent



un barrage avec retenue d'eau et centrale hydrau-électrique


un pont 



pour éviter d'avoir à traverser le guet, si la rivière se met à monter dangereusement



vues sur la rivière qui traverse un océan de verdure, dans la vallée de Papeeno








vallée de Vaipuu : balade des 3 cascades


sentier aménagé dans la forêt pour accéder aux cascades







la première chute d'eau, qui ressemble à un voile




la seconde, en forme d'escalier




et la dernière accessible après la traversée du pont



et quelques pas dans la végétation presque aussi haute que Louna









jardin d'eau de Vaipahi

c'est un jardin botanique, avec arbres, fleurs, bassins aménagés, et explications

canne d'eau


bambou





ibiscus :


caoutchoutier



roses de porcelaine





la cascade Vaipahi et sa grande balade en forêt



on suit le lit de la rivière, en amont, souvent dans l'eau et la boue


les arbres sont majestueux




on se croirait en pleine forêt amazonienne, les animaux en moins




un peu d'escalade, il y'a des mains courantes boueuses pour nous aider




parapluies naturels :














cachés derrière les grandes racines



le sentier traverse la rivière pour la énième fois






et tout à coup, nous voici dans un autre monde, les arbres de la forêt tropicale ont laissé leur place à des pins




on marche sur un tapis d'aiguilles de pin



vue sur le lagon de Papeuriri







fleurs tropicales

héliconia rostrata


canne d'eau


?


becs de perroquet, différentes variétés



plusieurs ?  en dégradé de rose






les trois grottes de Mara’a

d’Est en Ouest : la grotte de Vaipoiri, de Matava’a et Vaipatoto.
La première est très grande avec un lac intérieur.

la grotte de Vaipoiri




passage sous un arbre, qui doit surement marcher la nuit...


avec des branches aussi tortueuses




la grotte de Matava’a


et sa cascade



lianes qui se mélangent aux filets d'eau, et qui donnent l'impression de tomber du ciel


petit pont


grotte de Vaipatoto



un arbre du voyageur





source d'eau Vaima



baignade dans l'eau douce, claire et fraîche






une grosse anguille





quelques églises

l'éeglise de Papara aux couleurs rouge et jaune, repeinte et rénovée dernièrement, mais la porte est fermée, on ne verra pas l'intérieur




l'église de Pa'ea en pierre 





un bénitier géant


un flamboyant fleuri devant l'église


dont le tronc est très tortueux




jardin et bar du musée Gauguin

les enfants avec Stéphane, devant les bières locales...


le tiki masculin Moana



le tiki féminin Heiata


arbres du voyageur



poissons chirurgiens énormes, ils sont nourris avec les restes du restaurant Gauguin






marae de Arahurahu

Site sacré partiellement rénové en 1953, le marae est un lieu qui servait de culte, de prière…

Voici les deux moules conformes aux deux tiki (ou ti’i) de l’île de Ra’ivavae (Australes) connus sous le nom de Moana et Heiata. Les originaux sont exposés dans les jardins du musée Gauguin à Papeari.
Moana est un tiki masculin, Heiata est un tiki féminim que l’on repère grâce au large collier qui s’étend d’une épaule à l’autre et ses seins figurés par deux triangles en relief.
Le tiki est une sculpture anthropomorphe, taillée dans la pierre, le corail ou dans le bois d’arbres sacrés. Il est un réceptacle de mana, il symbolise une divinité, un esprit gardien ou protecteur, il peut être de petite taille (comme des boucles d’oreille) ou monumental (2 mètres de haut).
Définition du ‘mana’ : puissance émanant des dieux, pouvoir, influence, aura. Le mana est lié au prestige d’un objet, d’un lieu, d’une personne ou d’un mot.

Heiata


Moana







Stéphane et Frédérique et Alexandre (qui roupille) sous leur parapluie-ombrelle


Renaud sous un papayer





marae de Ta'ata



le uru, fruit de l'arbre à pain
il remplace aisément la pomme de terre. 
il peut se cuire comme des frites, ou au feu de bois





lagon côte ouest de Tahiti Nui

un peu d'eau salée tout de même...












plage Taharu'u : le coin des surfeurs

plage de sable noir



surfeurs et pêcheurs






réparation et entretien des falaises au-dessus de la route, du travail d'alpiniste





La Pointe Vénus et le phare

En 1769, à bord du navire Endeavour, le capitaine James Cook est envoyé à Tahiti par la ‘Royal Society’ de Londres afin de vérifier que le passage de Vénus devant le Soleil aura bien lieu à la date calculée par les astronomes : le 3 juin.
L’observation du transit de la planète Vénus devant notre étoile permet de calculer la distance Terre-Soleil.
La marine en temps de paix constitue un formidable outil de connaissance et d’expérience.
En l’honneur de la ‘Royal Society’, Cook baptisera cet archipel les ‘îles de la Société’.

Un peu de navigation et d’astronomie, comme je vous en parlais pendant la transpacifique :
‘les îles sont des étoiles’
Dans la nuit parsemée d’étoiles, les Anciens contemplaient la carte de leur immense territoire ponctuée d’autant de terres. Ciel et eau étaient, selon la mythologie, séparés par des  piliers au sommet desquels se trouvait une étoile, et à leur base une île. La carte du ciel semblait une projection de la carte nautique : îles et astres portaient le même nom. Pour se diriger, les navigateurs suivaient alors le chemin des étoiles.

Si les nuages empêchaient l’usage de cette boussole stellaire, c’est le vent qui prenait la relève : deux noix de coco percées et fixées dans des orientations différentes sur une planche indiquaient aux marins le changement de cap quand l’une ou l’autre sifflait.

Système bien plus poétique que l’usage du GPS, mais exigeant un long apprentissage,  où toutes les étoiles, les astres, et leur course dans le ciel étaient appris par cœur et chanté, comme le nom des vents, le ressenti de la houle sous la coque, la présence de tel oiseau, la couleur de l’eau… Après plusieurs années, l’initié devenait capitaine de l’une de ces grandes pirogues doubles, qui allaient permettre à ce peuple venu d’Asie d’essaimer dans ce territoire vaste comme l’Europe.


le phare




un immense banian


les enfants sont rentrés d'un côté, et ressortent par l'autre !





un raerae (prononcer réré) dans les tons de vert aussi





et toujours les copains, grâce auxquels on passe de bons moments

expédition perles avec Frédérique et Renaud, accompagnée de Karine, notre guide, à travers Papeete

une vendeuse, devant un énorme tas de keichis.
les keichis sont de la nacre fabriquée par les huitres perlières qui ont rejeté le nucleus, d'où leur forme toute biscornue, et non pas ronde


à la recherche de la perle rare, nuance de bleue pour moi. Mais cette année il y'en a peu, et les perles bleues viennent des Gambier, à environ 800 milles de Tahiti.

j'ai tout de même trouvé mon bonheur... ouf ! à droite sur la photo


et la voilà avec ses reflets bleutées autour de mon cou, la classe...

  









soirée fondue savoyarde chez Karine

le 31 décembre ne nous a pas suffit, on remet ça le 31 janvier... en compagnie de Karine Moise, et leurs enfants Tinirao et Tempérence. On les avait connu sur leur motu à Ahé (tuamotu) en octobre dernier, ça nous fait bizarre de les revoir ici dans la civilisation tahitienne bétonnée et bruyante.






encore un bon repas, avec du poisson perroquet au menu, merci Moïse !



jeux pour les petits (et grand)







petit plouf dans la piscine commune à côté de leur appartement :


un peu d'eau douce, ça fait du bien... et en plus on a la piscine juste pour nous



de la piscine, on a une jolie vue sur le lagon de Punaaiua, et Moorea en arrière-plan







fabrication de paréos

nous avons la chance d'assister à la fabrication locale de paréos, chez la maman de Moïse, qui les crée depuis plusieurs dizaines d'années


après pliage du tissu blanc, teinture avec des colorants, en trempant l'extrémité ou le milieu du tisu dans les de couleur, selon ce qu'on veut obtenir


ça parait simple, mais c'est tout un art


puis dépliage, et étendage sur des tables en plein soleil


disposition de pochoirs dessinés et découpés dans du lino



pochoirs naturels (feuilles)





il suffit de 20 minutes au soleil, puis on peut enlever les pochoirs.
on voit ci-dessus la trace des feuilles entre les raies.
L'endroit où se trouvait le pochoir est plus clair que les parties de tissu ayant pris le soleil (on aurait pu penser l'inverse)

activité impossible s'il pleut...





journée chez Jean-Michel et Christine, qui habitent à Tahiti depuis plus de 10 ans, que l'on a rencontré par hasard à Rangiroa (Tuamotu) en novembre. Une rencontre plutôt amusante et très chouette. Ils étaient en vacances à l'hôtel, sont partis explorer le lagon en va'a, et se sont retournés (la faute à leur fils Florent parait-il), du coup on les a ramenés eux et la pirogue sur la plage grâce à l'annexe. Et voilà comment débute une amitié... 





Manoa et Louna ont même droit à un dessert comme chez le glacier


merci Jean-Michel !




à eux de venir à bord de MOANA avec Florent


patience et persévérance, et voici notre pêcheur récompensé :


du coup il a le droit d'aller se balader en annexe




Nous partons ensuite explorer la petite soeur de Tahiti dont nous admirons les sommets de loin : Moorea






























3 commentaires :

  1. Bonheur de vous lire et de vous suivre, que l'on voudrait sans fin...

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  2. Un gros bisous à vous tous et plus particulièrement à Manoa qui a du avoir bien mal!


    Papi et Mami vous embrasse aussi.

    ClaireB

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  3. A nous la Zénitude,le printemps arrive avec timidité,mais bien décidé à nous réchauffer.
    Bises à tous,avec un plus pour Manoa,courage à lui,il reste toujours un beau petit gars!
    Chantal et Bernard.

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