Les Moana's

Les Moana's

mercredi 21 août 2013

Traversée vers Minorque - Cala Algayarens


mercredi 21 août

On quitte le mouillage du Port Mataro vers 9h.

Si on avance bien, on prévoit d'être à Minorque le lendemain en fin d'après-midi.

Mais le vent souffle peu et on l'a dans le nez, on tire des bords.

On a la chance de croiser la route d'une tortue de mer :




pour voir la petite vidéo : rien d'extraordinaire, car on vient de se rendre compte qu'il nous sera impossible de faire des montages (couper ou assembler certains morceaux), ajouter de la musique, etc... le PC n'est pas assez puissant. Zut.




Vers midi, on passe au large de Barcelone, vue de la mer, c'est moche !

Le vent se met enfin à souffler en début d'après-midi dans la bonne direction, cap 145° sur Minorque.

La mer se creuse. On avance au près serré, toutes voiles bordées, la barre est dure et c'est appréciable.

Mais à 19h, le vent tombe. 




En fin de journée, on aura parcouru seulement 25 miles en ligne droite depuis Mataro, mais plus de 40 mile sen zigzag.

20h30, l'astre du jour se couche derrière une épaisse bande de brume (ou de pollution). Ce n'est pas encore ce soir qu'on admirera le rayon vert.




Et 10 minutes plus tard, la lune (pleine) se lève à l'opposé, rdv manqué comme dans la chanson de Charles.




Navigation tranquille, très claire avec la Lune, mais au moteur, on en profite pour faire tourner le dessalinisateur. 

Peu avant minuit, l'énorme halo de Barcelone disparaît enfin. Ca y'est on est 'au milieu' de la mer, pas de côte visible dans le sillage, ni devant l'étrave.



jeudi 22 août

2h matin : le vent se remet à souffler, on stoppe le moteur, ouf, merci pour les oreilles, et c'est un régal, on avance presque à 4 noeuds.

A l'aube, le lune se couche, et les dauphins (au loin) sont au rendez-vous, filmés par Guy, car nous on dormait.




Petit tour du bateau en pleine mer :




Vers 9h, nous voilà de nouveau encalminés, Fany et Louna en profitent pour prendre un bain de mer, se savonner et se shampouiner, petit rinçage à l'eau douce. On retrouve nos cheveux qui commençaient à se transformer en dreadlocks !

Pas de photo, car les hommes étaient à babord et à tribord pour surveiller la route des méduses. Bein oui on a pris notre bain au milieu de petites bébètes qui piquent, et même poursuivies par des requins, si on en croit les petits ailerons que l'on aperçoit dans le sillage 2h plus tard. Euh...

A nouveau le plaisir du spectacle des voiles gonflées en fin de matinée :





Bilan de la journée : on a rien pêché, ni poisson, ni requin.

Manoa a juste attrapé une Louna avec son épuisette.



Bein quoi ? 



Tiens un bateau vert au loin : écolo sans doute...




non finalement il ne s'agit pas de Greenpeace, ni du WWF, mais un énorme tanker de GDF Suez de 280m de long et 40m de large... qui transporte des matières dangereuses (merci l'AIS pour les indications).

Fin de journée, le vent nous abandonne à nouveau.

Vers 22h, on distingue les lumières de la côte nord de Minorque, le cap Nati à l'ouest et le cap Caballeria à l'est.

On va arriver de nuit, mais avec la pleine lune, on est pas trop inquiet, d'autant que la baie choisit est large.



vendredi 23 août




2h15 du matin : on arrive dans la baie Algayerens, vent de terre venant du sud, qui enmène le bateau au large. On jette l'ancre sans trop entrer dans les petites criques, 10m de profondeur.

3h : au dodo.

On aura parcouru depuis la côte espagnole 110 miles en ligne droite, au moins 160 miles en zigzag.

Durée de la traversée 42h, dont 18h au moteur. Pas fameux. 



La baie d'Algayerens est composée de plusieurs calanques :

d'ouest en est : cala St Escala, cala Fontanellas, cala Grande (2 plages) et cala Pequena (signifie petite).




Tout le monde se réveille, et on découvre les lieux avec le soleil qui illumine la baie, l'eau et arrrggg !

Quant on vous disait qu'il y'a des méduses, zut elles nous ont suivi jusqu'ici.

Des grosses qui ressemblent à des éponges,

pas de filaments visibles, peut-être sans danger ?




 et les petites violettes habituelles, qui piquent, ça c'est certain :



Etonnant de voir des méduses, car la mer est franchement fraîche pour un mois d'août (rien de comparable avec la Corse l'an dernier). Guy ne s'est pas encore baigné, et moi qui adore nager, bof, un peu trop froid pour sauter du voilier.

Plus de 10m de profondeur, mais on voit le fond, l'eau est très claire.

Toujours nos fidèles rocker-stopper, qui comme leurs noms l'indiquent empêchent le voilier de danser le rock ! Installés en série le long d'un bout, et un morceau de chaîne pour le lest (merci à Paul et Sue pour leur vieille chaîne dont ils nous ont fait cadeau aux Saintes Maries).  Même nombre à babord et tribord.




Exploration de la baie en annexe pendant la sieste des enfants : Guy me 'jette' à l'entrée de la cala Pequena (la plus à l'est), à la limite des bouées de baignade, avec ma touque et mon appareil photo.

Les méduses ont l'air de suivre le courant, et se diriger plutôt vers la Cala Grande. Je devrais parvenir à revenir complètement à la nage.

La cala Pequena est la moins fréquentée, une petite route donnant accès à l'ouest, les gens s'entassent au même endroit, plus il faut marcher, moins il y'a de parasols plantés !




 Un joli deux mâts, pont tout en bois, que l'on aimerait bien visiter (mais pas entretenir) :




Il y'a une petite maison blanche construite dans les rochers.





 une jolie palette de turquoise




de l'eau cristalline




et pas de méduses ici ! ouf







Un petit sentier au milieu des arbres, monte dans les rochers :

vue sur la cala Pequena d'en haut :







Puis je passe sur le môle, entre la Cala Pequena et la Cala Grande.

Vue sur la baie entière, MOANA est au centre.




La falaise à l'ouest a une forme de visage vue d'ici. 




La cala Pequena est encore plus belle vue d'ici : 






L'arrière de la plage est un superbe terrain de jeu,il y'a une dune, des pins, et même une petite rivière.

Nuances de rose dans la roche et le sable :




Une dune comme 'chez nous' en Atlantique (dans les Landes ou en Charente)




 et même des chardons :




Et voici la petite rivière entre la dune et la plage, qui lorsqu'il y'a de fortes pluies, rejoint la mer.





Je retourne au bateau à la nage pour aller chercher les enfants, les jeux et l'épuisette, car la rivière est pleine de petits poissons.

Guy me récupère à mi-parcours, car les méduses ont appelé leurs copines, et je n'aurai pas pu traverser le courant qui les enmène du nord au sud.







 Manoa a attrapé 3 petits poissons, de quoi faire une bonne friture pour ce soir !




Il est temps d'aller mettre les pieds dans l'eau salée :









 coucou Louna




sable rose :




Fin de journée, la plage se vide, Guy peut venir en annexe jusqu'au bord :

Pour s'appeler, on ne communique pas par signaux de fumée comme les indiens (on ne possède pas de couverture assez épaisse), on se sert soit des talkie-walkie, soit de la VHF portable.



retour à bord au coucher du soleil :












 retour Port Mataro












retour Grand Voyage



















Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire