lundi 19 août
Départ de la cala Forcanera à midi, cap au Sud.
Au revoir la jolie calanque :
Tout de suite après la falaise, c'est un autre monde : des immeubles, des constructions de partout, et le port de Blanès, et on se dit que vu la taille de la digue, quand ça souffle ici, ça ne doit pas plaisanter ! Ils ne font pas les choses à moitié ces espagnols... les ports sont bien protégés des grosses vagues, par deux digues en béton, l'une derrière l'autre. Ca fait un drôle d'effet lorsqu'on compare avec la calanque sauvage et nature où l'on vient de passer deux jours.
C'est le début de la côte toute plate, et c'est comme ça jusqu'à Barcelone, des ports énormes, des plages immenses, fini les abris entre les falaises, fin des calanques.
Navigation tranquille, vent de 3/4 arrière, vitesse moyenne 4 noeuds.
Non non ce n'est pas un yot, il s'agit bien d'un bateau de pêche, subventionné comme en France... avec ses 2 gros filets/paniers à l'arrière qui raclent le fond, ne laissant aucune chance à nos amis à écailles billantes.
Ce doit être pour ça aussi qu'on on pêche jamais rien à la traîne...
La météo annoncait beaucoup de vent, on va donc s'abriter dans un port ou à proximité.
On opte pour Port Mataro qui offre une zone de mouillage dans l'avant-port.
On jette l'ancre vers 17h00 après environ 16 miles parcourus. Il y'a seulement un autre bateau, qui partira un peu plus tard, on se retrouve donc seul au mouillage, et on relève l'ancre pour se replacer plus au centre de la baie.
Le coin n'est pas très chouette, mais on est à l'abri, et on va pouvoir faire quelques courses avant la traversée pour les Baléares, puisqu'on a pas vu de magasins depuis Rosès.
On retrouve des moustiques, qu'on avait abandonnés en Camargue.
On fait également le plein d'eau douce, 3 allers rtour avec l'annexe et nos bouteilles jusqu'à un robinet sur un des quais du port. A la fin du troisième trajet, un espagnol nous dit qu'elle n'est pas potable. Ah bon ? bien ma foi le reste est déjà dans le réservoir. Trop tard. Total 3 x 50 litres. On utilise pour l'instant qu'un seul de nos réservoirs, le plus grand qui est peint avec de la peinture alimentaire, fini in extremis avant le départ début août, capacité un peu plus de 350 litres.
Mataro ressemble à une ville fantôme, très peu de magasins ouverts, un port en sommeil, personne à la pompe à essence, et sur les quais, la plupart des cafés et restaurants sont fermés.
la ligne de chemin de fer est juste derrière le port, elle longe toute la côte jusqu'à Barcelone.
mardi 20 août
Il y'a tout de même la petite plage juste derrière nous :
Louna saute après son ballon et Manoa cherche les poissons :
De jolies petites barques à sec le long de la plage :
Et une plage plus grande de l'autre côté de la digue, bordée d'affreux immeubles :
Heureusement l'eau est belle et il y'a plein de palmiers. Un petit air (vraiment petit) de Copacabana.
Au nord du Port Mataro, il y'a du sable à perte de vue : le désert, avec une oasis au milieu :
En fait la mer est en contre-bas, donc invisible depuis le bout de la plage :
Après un petit bain, Manoa et Louna jouent les araignées et les acrobates :
Pendant ce temps, Guy a fait un premier aller-retour bateau / magasin pour prendre les choses lourdes (jus de fruit, lait, ...) avec le diable.
Parti à 17h30, le magasin étant à moins de 10 minutes à pied, le temps de déchiffrer les étiquettes espagnoles, payer, et retourner au voilier avec l'annexe, il aurait du nous retrouver sur la plage vers 18h15 grand max. Finalement on le verra apparaître à 19h30, car le vent ayant tourné, il a fallu (encore) changé le voilier de place, sans parler de la forte houle qui soulevait la poupe, et qui a compliqué le déchargement des gros paquets, le lait a bien failli se retrouver au fond de l'eau.
Finalement le soleil se couche lorsqu'on part faire les courses de produits frais, et la pleine Lune se lève derrière les palmiers :
Retour au bateau vers 21h30... pfff quelle journée.
Vivement demain la navigation vers les Baléares, ça sera moins fatigant.
On reste à l'ancre pour cette seconde nuit, le vent étant moins fort que ce que prévoyait la météo.
mercredi 21 août
On lève l'ancre à 9h du matin, cap sur l'île de Minorque.
retour Cala Forcanera
retour Grand Voyage
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