Lundi 14 octobre
Temps sec et ensoleillé, la température est douce, mais avec le vent du sud-ouest et la houle, on ne peut pas prendre l’annexe pour aller à terre.
On quitte donc la superbe plage des Illetes et son lagon en fin de matinée, après l’école, direction le sud de Formentera par la côte Est, pour être abrité du vent.
On remonte vers le nord, pour emprunter le seul passage possible, entre Ibiza et l’île Espalmador.
La tour de l’île Espalmador :
Les phares qui balisent le passage.
Bande de sable au sud de l’île Espalmador :
On jette l’ancre pour manger en face de la plage des Illetes, mais côté Est.
L’eau est très belle ici aussi :
Et on continue notre descente vers la grande baie de Tramontana, côte Est de Formentera.
On jette l’ancre dans 4m de profondeur, une eau transparente, uniquement du sable, pas d’algues, pas de rochers, et pas de poissons non plus pour nos futurs repas.
A babord, la falaise de Formentera, extrémité sud de l’île.
Devant nous et à tribord, lagon, quelques maisons, une tour, la côte est très sauvage, pas d’hôtels, pas de restaurant. Seul un tout petit village nommé El Calò et un petit débarcadère pour les bateaux de pêche.
Coucher de soleil
et lever de lune
Mardi 15 octobre
Le décor est de rêve, nous ne sommes que 3 voiliers à l’ancre, la baie est immense, et le vent du sud-ouest peu souffler, au pire il nous emmènera vers le large. On se sent en sécurité.
L’idée nous vient de rester ici plusieurs jours de plus, une semaine, toute la vie ?
Le coin est magique et sauvage, il nous chuchote à l’oreille de jeter par-dessus bord tout ce qui est inutile, le téléphone, les instruments, les cartes bancaires, le PC , et se couper de tous… on finira bien par trouver du poisson à manger… c’est tentant.
Pour nos amis voileux, Formentera est un petit bijou, on peut s’abriter selon le vent d’un côté ou de l’autre de l’île.
Pour les amis terrestres qui ont envie de bleu et de chaleur, et bien, venez, ce n’est pas loin de chez nous, le voyage n’est pas cher (billet d’avion bien moins onéreux que pour la Corse !), et c’est très dépaysant.
Manoa qui nage de mieux en mieux.
Profites-en petit d’homme, demain on sera parti et la prochaine baignade à l’arrière du bateau n’est pas pour tout de suite !
Le village d’El Calò
Le débarcadère avec les bateaux de pêche
Le ‘lagon’ vu de la terre
Il y’a trois petites plages de sable, anses séparées par des rochers coupants comme du corail, qui donnent vraiment l’illusion d’être sous les Tropiques.
La plage la plus au nord avec son petit bar et ses parasols :
avec une telle installation, si les gens jettent encore leur mégot dans le sable, c'est vraiment de la mauvaise volonté :
Chemin d’accès bien aménagé le long des plages :
Et voilà, un régal pour les yeux :
Du sable rose
On s'est installé sur la plage, la plus au sud.
C’est trop beau ici, il faut partir cet après-midi ? sous ce beau soleil ? non…. C’est pas juste.
On doit être jeudi soir à Alicante pour récupérer mon papa et son précieux chargement (pièce pour le guindeau, durite pour le moteur, outils, électronique, chariots de GV, cadeaux pour Manoa, tomme de Savoie…), alors finalement on reste une demi-journée supplémentaire pour bien profiter de la plage, et on partira pour la côte Espagnole demain matin, mercredi.
On a bien fait car mon papa décalera son départ en train d’une journée également, à cause des chariots de GVoile qui lui parviendront par la Poste avec un jour de retard. Du coup sans le savoir, on a toujours une journée de rab, en cas de pépin ou de mauvais temps malgré notre journée de lézard à Formentera.
Mercredi 16 octobre
10h30 On lève l’ancre avec beaucoup de regrets, mais le voyage ne doit pas s’arrêter ici, on a rdv avec l’Espagne, puis l’Atlantique …. La route vers le sud et l’ouest doit continuer pour MOANA et son équipage.
On aura bien profité des lieus, on a commencé l’exploration des îles espagnoles avec Minorque qui recèle plein de trésors cachés, et on termine notre long périple dans les Baléares (presque 2 mois) en beauté avec Ibiza ‘la sauvage’ et Formentera l’île tropicale.
Voilà, ce fut à peu près une dizaine de jours de vacances depuis qu’on a quitté la Cala d’Or à Majorque avec un moteur qui ronronne, enfin des vraies vacances, repos, plage, baignade… et on a bien fait d’en profiter puisque les soucis mécaniques et autres, plus ou moins méchants vont revenir d’ici peu.
La falaise, et la pointe Est de Formentera et son phare.
Et c’est parti pour environ 95 miles de traversée vers Alicante.
On est obligé de faire un cap plus au sud que prévu, car on a le vent dans le nez, d’ailleurs au bout d’une heure on capte radio-maroc, arrggghhh on est allé trop au sud !
Non, c’est simplement qu’avant, les falaises de l’île nous cachaient la VHF nord-africaine.
Le cap Berberia, extrémité sud-ouest de Formentera.
Les 'caméléons' avec le puzzle pirate que Manoa a eu pour ses 6 ans.
retour Formentera - plage Illetes
retour Grand Voyage
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