Nous avons loué une voiture pendant deux jours pour découvrir (rapidement) les beautés de Sainte Lucie.
Dennery village :
Situé sur la côte Est. Joli village de pêcheurs, maisons et barques colorées.
on devrait nous aussi faire des façades colorées en France, les gens seraient surement moins tristes.
vue sur l'îlot Dennery
et le village :
Dennery Falls
Nous voici sur les petites routes, notre carte de l’île (pas assez détaillée) à la main, à la recherche de la cascade Dennery.
On arrive près d’un abatis, il y’a un homme qui travaille, il vient nous voir spontanément, on lui montre la carte et on lui demande où se trouve la cascade.
A peine finie la phrase, le voilà qui monte à l’arrière de la voiture, au milieu des enfants, son coupe-coupe à la main, en nous expliquant en anglais : ‘pas de problème, je vais vous montrer le chemin’ il s’appelle Kennedy. Je précise que c’est une voiture 4 places et que Kennedy mesure plus d’ 1m90.
Et évidemment, quand on pas l’habitude du coupe-coupe, ça peut surprendre un peu…
Il nous indique l’entrée du sentier, bien caché dans la forêt, sans pancarte, impossible à trouver.
Il voit que l’on a ramassé une coco, mais il pense qu’elle n’est pas très bonne, et elle est toute petite.
Du coup voilà notre Kennedy qui repart, il disparaît dans la forêt, et revient en un éclair avec deux cocos, il les épluche pour nous.
Il nous montre le début du sentier.
On a cru un moment qu’il allait nous accompagner jusqu’à la rivière et la cascade, mais non il s’en retourne travailler, avec quelques dollars en poche.
Bon, à nous la belle cascade. Le sentier n’est pas long, à peine 5 minutes de marche et on débouche sur un joli bras de rivière, des lianes, des rochers, des mini-cascades et la grande chute au fond, filets blancs sur la falaise noire.
On ne sera pas déçus, d’autant qu’on y restera seuls pendant plus de deux heures. Magnifique terrain de jeu.
Deux groupes de deux puis quatre touristes, accompagnés d’un guide viendront troubler notre quiétude, mais le temps d’une photo, un mini-bain et ils sont déjà repartis. Très bien…
Nous on se voit bien construire un carbet ici et y vivre quelque temps. C’est sauvage, c’est beau, il y a de quoi s’occuper, et de l’eau douce à volonté.
Il y’a eu l’âge de pierre, nous c’est plutôt l’âge de coco.
Donc, Guy au boulot pour ouvrir la noix de coco.
Et Louna qui boit l’eau de la coco.
Le pique-nique sera assez spartiate, coco donc, jus de fruits et biscuits (on entame le goûter des enfants), pomme et poire (sans s) et bananes de Kennedy. Pas de quoi faire des sandwichs à Sainte Lucie, pas de pain, pas de fromage, pas de jambon dans les supermarchés.
Les enfants se prennent pour des castors, et construisent un barrage
Toboggans naturels pour Manoa
Il est temps de repartir pour aller explorer la chute suivante sur notre route, toujours sur la côte Est.
Manoa en caliméro : bein non, pourquoi partir ? on est bien là !
un gecko
Latille falls
Cette fois-ci il y a une pancarte.
On s’avance doucement au milieu de la végétation, et on débouche sur une place en terre, il s’agit en fait d’un petit parking, mais comme on est tout seul, on n’avait pas remarqué.
Face à nous, il y’a un jardin fleuri, quelques marres, des poules, une maison, un bungalow… et Bob (on l’appellera Bob puisqu’il a le bonnet rasta sur la tête et qu’on ne lui a pas demandé son prénom) qui somnole dans son hamac.
Il se lève en nous voyant arriver, on se présente, il parle français. On lui demande où se trouve la cascade, il nous explique que c’est payant, 10$ Eastern Caribean (EC) par adulte, gratuit pour les petits, ça fait donc 20$EC soit à peu près 6€ pour tous, alors ok. Il nous indique le chemin, la cascade est à 2 minutes. Il retourne s’installer dans son hamac…
Et on comprend pourquoi c’est payant, car il a aménagé le sentier qui descend assez raide dans la colline, fabriqué des petits ponts en bambous, des fauteuils…
C’est très joli et bien entretenu.
A notre retour, on s’installe à une table et Bob nous prépare un café, avec des petits gâteaux coco.
Il nous explique qu’il est entrain de construire des bungalows en bois qu’il veut louer ensuite.
Il y’en a pour un bon moment, car les deux hommes qui travaillent sur le bungalow sont assez âgés, les gestes sont lents. Ils choisissent chaque morceau de bambou, enlèvent les aspérités, le ‘poncent’ à la main, s’arrêtent pour manger une mangue, et continuent leur besogne.
C'est un beau projet en tout cas. Il a de bonnes idées.
On est bien ici, au calme, un sentiment de quiétude, on n’a pas envie de repartir. On est seuls avec Bob, tout est paisible.
Il habite sur place dans une belle maison en bois.
Un endroit vraiment charmant, loin de l’agitation du monde et loin des coins touristiques.
une coco géante
L’anse des Sables
Située à l’extrémité sud de Sainte Lucie
Jolie plage de sable clair, devant les îles Maria.
Anse la Raye
Un village de pêcheurs, très coloré lui aussi, situé sur la côte ouest.
église et cimetière :
école :
la plage
Anse la Raye vu d'en haut :
au bord de la route
bananiers :
cactus :
flamboyant :
fougère arborescente :
arbre à haricots... (un haricotier ?)
héliconia
la porte des étoiles
des lianes :
la fin de la route ?
heureusement nous sommes en saison sèche
les enfants s'affalent et s'endorment épuisés en fin de journée, bercés par le ronronnement de la voiture
les deux pitons
Au sud ouest de l'île, les deux Pitons, majestueux. Le pic dessiné sur le pavillon du pays représente le gros piton.
Ils ne sont pas très élevés, mais ils ont une forme pyramidale et leurs pentes sont raides, ils partent du niveau de la mer, ce qui rend le panorama vertigineux.
la baie de la Soufrière
Située juste au nord du petit piton, la baie de la Soufrière abrite le village du même nom.
Le volcan est encore en activité.
le village :
le bord de mer :
le paysage semble presque irréel lorsqu'on s'élève un peu
Toraile falls
Cascade à côté de la Soufrière.
C'est joli mais ça ne vaut pas les 3 $US que l'on a payé par personne (si on avait su...), rien à voir avec le côté grandiose et sauvage des cascades Dennery ou Latille de la côte est.
Ici les mini bus déversent leurs touristes descendus des bateaux de croisière telle une colonie de fourmis, c'est la bousculade pendant 5 minutes, puis une fois la foule repartie, on peut profiter de la cascade, intermède de 10 minutes, pas plus. Bon ce n'est pas ici qu'on va pique-niquer tranquillement.
vite vite, baignade et douche sous la cascade pendant que l'on est seuls
Souffre et boue
Soufrière signifie littéralement souffre dans l'air.
Le volcan n'étant pas éteint, il y'a des des fumerolles de souffre et des sources d'eau chaude.
Le parc porte le nom de Sulphur Springs.
Nous entrons ici dans un haut lieu touristique de Sainte Lucie et incontournable ? pas si sûr...
L'entrée du parc est onéreuse, 25$ EC par adulte, 12 pour les enfants. On se dit que ça doit valoir le coup, tout le monde en parle, mais on aurait pas du y aller, car on sera en fait très très déçus.
Le parc est tout petit, à peine 400m de long, avec ces quelques photos, vous avez tout vus ! rien dépensé, et pas salis.
Pas de jolis cascades, pas de coin naturel, pas de rivière pour se rincer mais des douches installées à côté de la 'piscine' de boue. Cette fameuse piscine de boue est sous un pont, sur lequel on passe en voiture pour aller sentir le souffre, vraiment pas très chouette...
On est loin de la quiétude et de la nature des Latille falls de notre 'ami' Bob.
En plus les gardiens et les Parks rangers ne sont pas du tout aimables, business is business.
Pas de plan du site à l'entrée, et comme on passe la barrière en voiture après s'être allégé de 75$ Caraibes (22 €), on pensait que le parc était immense. Mais non on s'est fait avoir.
pour une fois que les enfants ont le droit de se jeter dans la boue... bon bein non, les nôtres ce n'est pas vraiment leur truc. Il a fallu plusieurs minutes pour qu'ils s'en mettent un peu sur les mains et les jambes.
Quant à moi, impossible vous ne me verrez pas pleine de boue, trop de monde, trop 'sâle', trop chaud, vraiment pas envie de plonger dans un bain à 41°, c'est évidemment pour mon appareil photo qui ne supporterait pas le traitement...
Bref, aucun intérêt.
Nous nous dirigeons ensuite vers les Diamond falls, situées juste à côté, mais le parc (cascade + jardin botanique) est encore plus onéreux, on fait demi-tour. Il est 14h, tout le monde a faim, on aimerait bien trouver un bel endroit calme pour croquer dans la coco.
Pitons falls
On désespère... de tomber sur quelquechose qui nous convienne.
On suit sans trop y croire un panneau indiquant les cascades des deux pitons. On sait que c'est payant également, encore... gggrrr
Et finalement excellente surprise, le parking est vide. Les gardiens parlent un peu français, ils sont très gentils et accueillants, on négocie le prix, ils nous disent que l'on peut y aller pour 12$ EC par adulte, et que les enfants ne payeront pas.
Petite promenade dans la forêt au pied du petit Piton.
une plante, une fleur ?
(si on avait visité le parc Diamond falls & Botanic Gardens, on saurait...)
et au bout du sentier, vouah, on va être très bien ici !
Il y'a une cascade d'eau tiède, une cascade d'eau chaude (vu la température, il manque l'eau fraîche) et des bassins aménagés (un autre en construction).
voici la cascade tiède, la plus jolie :
on peut passer derrière le filet d'eau
et voici la source d'eau chaude et son bassin :
le coin pique-nique au bord de la piscine :
et partout autour, vue sur du vert, du vert... uniquement
Alors pourquoi personne ici et la foule aux parcs voisins ? mystère...
l'anse Chastanet
Cette petite baie est juste au nord de la grande baie de la Soufrière, au bout d'une petite route en terre qui monte, pas assez large pour croiser un autre véhicule. A se demander si on ne s'est pas trompé de chemin... en tout cas on est pas certain que notre petite voiture de location grimpe jusque là-haut.
et finalement la route s'ouvre sur un énorme parking et un hôtel luxueux, avec barrière et gardien, euh...
Mais l'accès à la plage est libre.
C'est tout mignon, tout bien entretenu, le paradis des vacanciers fortunés, et des plongeurs, car l'eau est un véritable aquarium.
On aimerait bien jeter l'ancre avec MOANA ici, mais comme souvent à Sainte Lucie, les fonds tombent à pic, il est difficile ou impossible de mouiller. C'est pourquoi plusieurs baies disposent maintenant de bouées payantes pour amarrer le voilier, comme à la Soufrière, ou à l'anse des Deux Pitons.
Coucher de soleil sur la plage Chastanet.
Après deux journées terrestres, retour à Rodney Bay pour reprendre notre vie de marin.
Fin de notre longue escale à Sainte Lucie, direction le turquoise des Grenadines.
retour Sainte Lucie : escale technique
retour Grand Voyage
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