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Départ de Fakarava le jeudi 11 juin en fin de journée.
Nous quittons ce magnifique atoll et sa réserve de biosphère, avec une larme au coin de l'oeil...
Au revoir à nos amis du SELAVI, on les retrouvera sous d'autres latitudes en janvier prochain, entre France et Italie, autour d'une fondue savoyarde, pour se réchauffer.
On prend la passe Garue à 17h juste avant le coucher de soleil.
Nous avons 47 milles à parcourir jusqu'au nord de Toau
Belle navigation de nuit, à la voile, on est obligé d'appuyer sur les freins, pour ne pas arriver de nuit, on avance trop vite...
Arrivée à Toau au petit matin du vendredi 12 juin
le motu Matariua (au nord de la passe) et quelques voiliers déjà présents
On entre dans l'anse Amyot par une petite passe, mais le reste du lagon reste inaccessible aux voiliers du fait de cette couronne de corail qui barre le chemin, sauf pour les petites embarcations à faible tirant d'eau.
Il y'a une dizaine de bouées pour s'amarrer dans la baie.
On peut également ancrer derrière le motu Matariua, en faisant très attention aux nombreuses patates de corail.
l'eau est très claire, on distingue le sol malgré les 7 mètres de profondeur
vue sur le motu Katuri au sud de la passe
les autres voiliers et le motu Matariua, habité.
un grain sur le lagon
une éclaircie qui illumine les coraux blancs autour du motu Katuri
ciel rose au crépuscule
Les tuamotu,
Un atoll, une impression étrange, un monde à part.
Nous sommes bien dans un lagon mais l'autre bord en face est loin au-delà de l'horizon.
A la fois mer intérieure refermée sur elle-même, à la fois immensité liquide fabuleuse qui rivalise avec l'infini de l'océan.
La sphéricité de la Terre échappe au terrien qui marche dessus.
De même, l'aspect linéaire que peut avoir un grand motu ne montre en rien qu'il participe cependant à la circularité de l'atoll.
(extrait du livre Polynesia)
le lagon de Toau
dégradé de turquoise à travers une fenêtre de cocotiers
la balise rouge de la passe
Il y'a une pension et un restaurant 'chez Gaston et Valentine', sur le motu Matariua.
Valentine est la soeur de Layza qui habite au motu Hirifa à Fakarava, même accueil, même gentillesse et même humour.
le ponton d'accès des annexes
les fare de la pension
jolie vue sur le lagon et l'anse Amyot
une frégate apprivoisée à la fenêtre du restaurant
débarcadère des barques à moteur :
La famille va faire ses courses à Rotoava, au village de Fakarava, en traversant le lagon de Toau puis un morceau d'océan, uniquement quand il n'y a pas trop de houle et pas trop de vent. Aucun magasin au village de Toau (sud-est de l'atoll, à côté de la passe Otugi).
un coup de fil ?
un arbre avec des boules de noël
le motu Matariua et sa belle plage
et une coco !
manuia (santé) !
la petite passe
extrémité de la plage et du motu, nous voici sur le platier extérieur
fragile barrière qui nous protège des vagues de l'océan Pacifique
le motu Katuri
petit garage à annexe, protégé du clapot
plage de corail
en route pour le tour du motu, inhabité aujourd'hui
(il y'a seulement une maison en ruines)
côté océan
Les crêtes d'écume galopent sur le bleu roi de l'océan, et attaquent le platier extérieur.
La végétation est repliée sur un étroit cordon, lutte contre l'enfoncement, contre le soleil implacable, contre les projections de sel et contre la mer qui donne des assauts sans relâche.
C'est peu de choses un atoll : un diadème de verdure, une couronne condamnée, qui oppose le vert de la vie et de l'espoir, au bleu des abysses qui le cernent.
Fragile anneau qui a su développer en son sein un monde fabuleux de formes et de couleurs, peut-être une facette du paradis...
l'anse Amyot, bien agitée
les enfants ont réunis les déchets trouvés au milieu des épines de pins (filaos)
gros crabe prêt à entamer le combat
crabe de cocotier ou kaveu
bernard l'hermite orange
un peu de snorkeling sur la barrière de corail située devant le voilier,
entre l'anse Amyot et le lagon de l'atoll
les fonds sont fournis et colorés
les poissons très nombreux et de grande taille
(j'ai aperçu 3 énormes poissons napoleon)
c'est un véritable jardin de corail
l'eau est un peu trouble du fait du fort courant et du fort clapot dans le lagon depuis la veille
des poissons demoiselles
des bancs de poissons chromis bleus
chromis bleus sur coraux roses
quelques rougets, deux poissons bagnards et un poisson chetodon flavis
poissons perroquets qui grignotent le corail
un poisson perroquet bleu et jaune
dégradé de couleurs incroyable pour celui-ci
deux poissons cocher cornu zancle
L'anse Amyot est réputée également pour ses raies mantas, mais la météo est trop mauvaise pour s'aventurer dans le lagon en annexe ou en barque à moteur avec Gaston et Valentine.
Le vent souffle de l'Est à 25 noeuds, avec des rafales à 30, et le mouillage sur bouée est inconfortable.
La petite barrière de corail devant les voiliers protègent du clapot jusqu'à 15 noeuds de vent, mais pas au-delà.
Par conséquent, un peu plus tôt que prévu, soit le dimanche 14 juin en début d'après-midi nous quittons Toau, et nous mettons le cap sur Tahiti pour notre dernière 'grande' navigation de 231 milles à bord de MOANA.
au-revoir les atolls, au-revoir l'archipel des tuamotu...
retour grand voyage
sprint final...
RépondreSupprimerCe n'est qu'un au revoir...
RépondreSupprimerUn GD merci pour ces nouvelles. Nous attendons avec impatience votre retour. Profitez bien de la fraicheur car ici c est la canicule: 34 a 39 degrés... Papi Mami et Mct sont donc a saillant avec moi. Bisous.
RépondreSupprimerUn GD merci pour ces nouvelles. Nous attendons avec impatience votre retour. Profitez bien de la fraicheur car ici c est la canicule: 34 a 39 degrés... Papi Mami et Mct sont donc a saillant avec moi. Bisous.
RépondreSupprimerCoucou,
RépondreSupprimerqui pourrait croire,que 2 années se sont écoulées..depuis notre visite aux Stes.Marie de la Mer!!!
merci encore à vous ,pour nous avoir fait vibrer,à votre rythme!
préparez-vous doucement au choc de civilisation.
On vous embrasse .
Chantal et Bernard.