Les Moana's

Les Moana's

lundi 9 septembre 2013

Majorque - cala Molto

Lundi 9 septembre

Distance Minorque (San Saura) – Majorque (cap de Pera) : 21 miles en ligne droite.            



La traversée vers Majorque (ou Mallorca en espagnol) commence à la voile comme prévu, chouette, mais au bout d’à peine 40 minutes, le vent diminue.

Après s’être bagarré avec les réglages, et supporté le claquement des voiles, on soulage le gréement en mettant en route le moteur.

Guy aura même essayé le spi pour la première fois, je n’ai rien vu, j’avais la tête dans les cahiers d’école, désolée, pas de photo, ça sera pour la prochaine fois.

Où sont donc les vents force 3 et 4 annoncés ? Pfff, ras le bol.

Vers 12h30, Eole se réveille, on arrête la bourrique.

On est en vent arrière (nord-est), on tangonne le génois, vitesse 2 nœuds à peine. On irait en marchant, ça serait plus rapide. Et on se retrouve encore avec une vilaine houle de travers qui vient du sud-est.

Interdiction pour les enfants d’aller à l’avant du bateau, ça bouge beaucoup.

1h plus tard, plus de vent du tout, on est encalminés…

Allez le moteur, au boulot !

Du coup le dessalinisateur aura tourné longtemps ce jour, le réservoir est plein, c’est déjà ça.

A l’approche de Majorque, on croise des trucs bizarres :

On a d’abord cru au loin à des dauphins qui sautaient, on voyait quelque chose de vertical au-dessus de l’eau, puis plus rien (à cause des vagues en fait), mais il a fallu se rendre à l’évidence, les dauphins sont des mammifères super forts mais ils ne restent pas en l’air pendant plusieurs dizaines de secondes. Ensuite on s’est dit que l’on avait affaire à un rituel bizarre des habitants qui auraient jeté des branches et des fleurs à la mer.            




Non en fait il s’agit des casiers de pêcheurs. Un gros paquet de couleur vive, une branche fixée dessus en verticale (plus ou moins penchée), et une branche juste sous la surface. On en reverra souvent par la suite.            




18h on arrive enfin à Majorque, on jette l’ancre dans la Cala Molto, profondeur 8m.             





En affalant la GrandVoile, 2 chariots du rail se sont cassés, nous voilà donc à la recherche des billes avec les enfants.

Impossible, comme je l’ai déjà évoqué dans la note 'Préparatifs', de trouver des chariots de grand voile de rechange, ils ne se font plus. Du coup on met des chariots un peu plus petits, à friction et non à billes, qu’il faut un peu limer car ils ne sont pas adaptés au rail que l’on a.

Il nous restait 4 chariots de rechange, donc plus que 2 maintenant.

Et on ne le sait pas encore, mais ce sera le début des problèmes mécaniques de tout ordre, Majorque ne sera pas aussi paradisiaque pour nous que sa petite sœur Minorque.

On prévoit de passer au maximum 10 jours sur Majorque (ça sera beaucoup beaucoup plus), descente de la côte Est, un ou deux mouillages sur la côte Sud pour se rapprocher d’Ibiza, on évite les grandes baies touristiques, puis cap sur Ibiza et Formentera, mouais facile à dire… 
  





Mardi 10 septembre

La cala Molto est sauvage, entourée de rochers, seulement une toute petite plage de sable au bout, une cabane de pêcheur et une casemate.

Mais le ciel est couvert.

En milieu de journée, ça se dégage et on découvre une belle palette de couleurs.

L’eau est d’un bleu turquoise profond, avec les nuages et la luminosité ambiante, la nature se prend pour une artiste peintre à qui on aurait donné tous les pigments bleus existants.            







Guy part en annexe pour placer l’ancre à l’arrière, pour éviter de se trouver en travers de la houle qui n’est pas dans le même sens que le vent, et ainsi limiter le roulis.            




On profite de la fenêtre de beau temps, entre 13 et 17h pour aller à la plage, marcher et profiter du coin.

La météo ne s’est pas trompé, on aura effectivement à peu près 4h de soleil, et on va en prendre plein les yeux !            



La cala Molto ressemble à un petit lagon, c’est incroyable, on se croirait sous les tropiques, et pourtant on est toujours à la latitude 39° nord.            






vue panoramique :






MOANA est seul au mouillage au milieu du 'lagon'. 




un panoramique, pas facile à assembler 




Baignade obligatoire après avoir marché et vu la calanque d’en haut, car il fait très très chaud.            











-------------------

Petit tour à pied à la cala Aguilla juste à côté.            





Manoa part à la chasse au héron, bein quoi il faut bien qu'on mange... 


 mais non, l'objectif a remplacé le bout du fusil


une dernière, pour Michel (et Nicole) 


C’est joli, mais trop de monde et de constructions, plus de vent et de vagues.

On retourne à notre petit lagon de la cala Molto, plus beau et plus sauvage.


Le soleil se couche sur la baie et un intrus venu jeter l’ancre pour la nuit à côté de nous.           


on aperçoit les constructions de la cala Aguilla 



Mercredi 11 septembre

4h du matin, le vent (fidèle à la prévision) souffle fort, secteur nord-est. Vue l’ouverture de la cala Molto, on s’en prend donc plein la tête, avec en prime orages et pluies fortes.

Les vagues sont de plus en plus grosses.

On finit notre nuit en pointillé, on attend le lever du jour pour lever l’ancre, et aller s’abriter derrière la pointe du cap Pera, plus au sud.





 retour baie San Saura (Minorque)













retour Grand Voyage

















Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire