samedi 7 septembre
Après une nuit un peu difficile, on se lève tardivement.
En général, les enfants qui eux ont dormi du sommeil de l'ange comme si de rien n'était, sont assez cools, Louna termine dans notre lit et Manoa 'bouquine'.
Quelques courses pour Guy et Louna, pendant que Manoa et moi sommes à l'école.
On quitte la cala Santa Galdana en début d'après-midi.
Direction notre dernier mouillage de Minorque (avant de rejoindre Majorque) : la baie de San Saura, plus à l’ouest, à seulement 3 miles de Santa Galdana.
Cette baie est différente de tout ce qu’on a déjà vu à Minorque, pas de rochers, pas de falaises, pas de grottes, mais une grande plage de sable (et d’algues), une moyenne et une petite (y’en a pour tout le monde), et des fonds bleus transparents.
Le lieu est assez sauvage et tranquille.
Vers 20h, la houle de sud fait rouler le voilier, on attache l’arrière à une des bouées jaunes limitant la zone de baignade.
dimanche 8 septembre
1h du matin, le vent a tourné au sud-ouest, le roulis s’est accentué, on est complètement de travers par rapport à la houle.
On détache l’arrière du voilier, et ouf, ça va mieux. On retourne se coucher.
5h : il pleut, vite fermeture des hublots en urgence.
Encore une nuit fatigante…
Le ciel est couvert, troisième dimanche passé à Minorque, et troisième dimanche de mauvais temps, le reste de la semaine, il fait beau, c’est comme ça ! le dimanche, pas de plage, tous à la messe !
Les averses et les éclaircies se suivent.
Ce qui donne de jolies teintes :
Guy et les enfants, chacun leur tour, prennent l’annexe, ils en profitent pour aller très vite en mon absence, quand je suis avec eux, c’est vitesse 'mamie', sinon j’ai trop mal au dos.
Puis ils vont tout de même faire un tour sur la plage, il y’a une casemate et des restes de constructions à explorer.
Ils reviennent avec un petit trésor : une paire de tongs oranges en très bon état de la taille des pieds de Manoa, une pince à linge bleue, et 2 charnières en inox.
17h30, on déplace le bateau pour se mettre plus à l’ouest dans la baie et on ajoute de la chaîne, plus l'ancrage à l’arrière.
coucher de soleil
Pourquoi y’a –t-il une photo plutôt rouge, et l’autre plutôt rose ? je ne sais pas, pourtant pas de filtres colorés sur notre Pentax compact.
Lundi 9 septembre
4h du matin, l’alarme de mouillage sonne, on a pas dérapé, mais le vent a tourné complètement, du sud, il est passé au nord-est.
La météo l’avait prédit, on avait du mal à y croire, puisqu’il soufflait encore du sud la veille au soir.
Le temps est meilleur, la météo nous prévoit du vent force 3-4 de nord-est, impeccable pour aller vers Majorque.
L’eau est superbe, les poissons nombreux.
Fin de matinée, on s’en va, cap 232° vers Mallorque, tout droit sur le cap de Pera, on avisera au dernier moment, selon le vent, pour décider si on va au nord du cap ou au sud.
Vue sur le phare du cap Dartuixt, extrémité sud-ouest de Minorque, que l’on quitte avec regret.
Minorque est une île vraiment superbe, pleines de trésors, on peut y passer plusieurs mois sans s’ennuyer, randonnées le long des côtes ou dans les terres, et un petit zodiac ou un canoé pour profiter des merveilles cachées le long de l’eau.
Avec Guy, on est d’accord, si on compare Minorque avec la Corse, notre préférence va sans hésiter vers Minorque, plus sauvage, plus insolite, moins de touristes, et les mouillages sont plus beaux. La comparaison ne peut se faire que sur le rivage, puisqu’il n’y a pas de montagnes à Minorque. Et dernier point important : ici il n’y a pas de corses !
Minorque aura été notre petit paradis de la méditerranée.
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