mercredi 16 avril 2014
Route au sud-ouest depuis les Tobago Cays, arrivée à Union, en fin de matinée.
Baie de Clifton, protégée par une large barrière de corail.
Encore un endroit où il ne faut pas arriver de nuit (clin d'oeil pour nos amis de Boomerang, qui s'obstinent à faire des atterrissages la nuit)
mouillage devant le récif, en face de l'îlot Green
Paradis des kite surfs, qui passent entre nous et le récif.
lever de soleil sur l'îlot Green
Rencontre avec l'équipage de MOLA-MOLA
Ils s'installent juste à côté de nous, c'est un bateau avec pavillon français que l'on a déjà aperçu en Martinique, dans la baie de Ste Anne et à l'anse Chaudière.
Guy va les voir en annexe, et en fait ils sont espagnols, ils ont acheté leur voilier à La Rochelle.
Peu importe, on discute un peu en français, un peu en espagnol et beaucoup en anglais quand on ne parvient plus à trouver les mots. Leur français est bien meilleur que notre espagnol.
On les invite le soir même à venir à bord de MOANA, le courant passe, on discute du Venezuela, des îles ABC (îles hollandaises Aruba Bonaire Curacao) et de Panama (îles San Blas et Canal).
Couple adorable, Eduardo et Beatrice. On échange plein de docs et d'infos. On se lie rapidement d'amitié et les enfants les apprécient.
Ils vont sortir leur voilier à Aruba, retour en Espagne pour travailler quelques mois, puis ils passeront Panama en fin d'année.
Le début de nos programmes sont similaires, on va donc essayer de faire route ensemble jusqu'à Bonaire et Aruba.
balade sur le récif en annexe et à pied. Il y'a entre 20 et 50 cm d'eau, pas suffisant pour du snorkeling.
L'eau est translucide.
île Green sur le récif, et Palm Island au loin.
On débarque sur la partie émergée de la barrière, une grosse couche de corail mort.
île artificielle où un bar est installé (toit rouge)
plantation de cocotiers, pour renforcer la barrière ?
vue sur Mayreau et les Tobago Cays au nord
un kern local, coraux empilés :
le bar. pour siroter un cocktail au milieu du lagon.
la plage
Guy nous dépose sur la petite plage juste à côté du mouillage.
Pendant que je vais faire la 'desperate boatwife on the beach', il va changer les membranes du dessalinisateur. Bein quoi ?
La plage est déserte, une fois de plus, entièrement pour nous.
Entre la plage et le village, des rochers :
et une montagne de lambis !
Deux heures plus tard, il nous récupère ainsi que notre précieux chargement de cocos, et il m'annonce tout content que le dessalinisateur fonctionne bien, les membranes vont impeccables, et qu'il n'a rien cassé.
Ouf, énorme soulagement. On remercie encore Stéphane par la pensée pour ses conseils et les coordonnées du site aux USA. Nous allons à présent boire de la vraie eau douce, production 60 litres par heure, toujours en puisant l'énergie dans la force du vent.
Le village de Clifton
Pour accéder au village, il y'a un bassin aménagé exprès pour les annexes.
entrée du 'dinghy dock'
une boulangerie française !
'la cabane', vente de boissons, sandwiches et croissants
les rues de Clifton
la place principale, marché tous les jours, vente de fruits, légumes et quelques souvenirs.
Les doudous nous voient arriver, et elles nous font chacune signe de venir acheter dans leur stand. Il y'en a 6 ou 7. Du coup on les fera tous les uns après les autres, tomates et concombres au premier, un ananas dans le second, patates, mangues, citrons... on refait le plein de produits frais, les derniers avaient été achetés à Bequia.
Et les enfants ont droit à une coco, des bananes et une petite mangue, en échange d'un sourire.
Ce village est charmant, les gens sont souriants et accueillants.
En fin d'après-midi il y'a de la musique dans les rues, et ils dansent devant la devanture des magasins.
On a même trouvé des glaces à 3$EC (environ 0,80€) la boule, un régal sans se ruiner.
jeudi 17 avril
On pensait rester ici encore une journée, pour refaire le trio, plage, village et glace, puis aller au mouillage de l'île de Fregate à moins d'un mille de Clifton.
Mais le vent fraîchit pour plusieurs jours.
Le mouillage de Clifton n'est pas assez protégé, celui de Frégate non plus, on ne peut pas ajouter de la chaîne, il y'a un catamaran sur bouée derrière nous.
Les MOLA-MOLA sont descendus sur Carriacou, et on ne veut pas les perdre de vue trop longtemps.
Du coup, on décide de quitter UNION le vendredi matin. On accélère encore notre descente vers le sud.
La nuit fut courte et en pointillé. Les clefs sur le moteur, VHF et lampes de poche prêtes au besoin si l'on doit quitter le mouillage de nuit, ce qui nous enchante guère étant donné l'étroitesse du chenal d'entrée de la baie. Mais l'ancre n'a pas bougé.
vendredi 18 avril
8h30 Fatigués, on se rend au village pour faire notre sortie des Grenadines, Union est la dernière île la plus au sud où l'on peut effectuer la clearence. On n'est pas très rassurés de laisser le voilier seul, ça souffle fort.
Mais un monsieur dans la rue, en voyant que l'on se dirige vers les bureaux de l'immigration et celui de la police, nous dit qu'ils sont fermés aujourd'hui et qu'il faut se rendre à l'aéroport, juste à côté.
Ah bon ? on est vendredi, quelle est donc cette singerie ?
On comprendra plus tard en discutant avec le douanier, en fait c'est le début du long week-end de Pâques, le vendredi saint, férié ici. Voilà ce que c'est de vivre sans calendrier, coupés du monde. On n'avait pas du tout réalisé.
Résultat, un jour férié, si vous êtes en France, les bureaux sont fermés et vous rentrez chez vous. Ici, les bureaux sont fermés mais en fait il y'a du personnel qui prend le relais, effectif réduit, et offre le même service moyennant finance, pour des tampons et des papiers qui normalement sont effectués gratuitement (on paye les clearence d'entrée, pas de sortie).
Il nous en coûtera donc 50$ Eastern Caribean pour les douanes, et 60$EC pour la police (soit 30€). Ggggrrrrr, l'équivalent de plus de 30 boules de glace !
Retour au bateau, on relève l'ancre, difficilement car les rafales sont fortes, et un voilier devant nous est quasiment sur notre chaîne. On met chacun des pare-battages en prévision, mais l'opération se passe sans accrochage. Ouf.
Et voici le début de la journée Marathon, direction l'îlet désert Morpion, qui fait encore partie de l''état des Grenadines, pour quelques heures, avant de naviguer jusqu'à Carriacou pour y faire notre entrée de l'état de Grenade (obligatoire dans la même journée), à Hillsborough, à 5 milles au sud d'Union.
Le paradis aussi a ses lois...
On s'attend là-bas également à payer plus que la somme habituelle puisque la journée est férié. Aaaaahhh si on avait su...
Mais d'abord petit tour sur Morpion, ce petit îlot désert bien connu avec son parasol.
Cours de géographie : Union, Morpion et Petit St Vincent (en rose) font partie des Grenadines. Alors que Petite Martinique et Carriacou (en bleu) font partie de l'état de Grenade.
On passe entre Punaise et Morpion.
Il y'a deux voiliers au mouillage (comme sur la vue satellite), ça va il reste de la place.
une mouette
vérification de la tenue de l'ancre, tout est OK.
En route pour Morpion en annexe, par une petite passe :
On y est ! Ca faisait un moment qu'on rêvait de fouler le sable de Morpion.
le parasol, qui offre un peu d'ombre
chacun part explorer de son côté... c'est rapide, l'îlot fait à peine 80 mètres dans sa plus grande longueur
mini apéro
un crabe
C'est tout beau tout mignon, la perfection en miniature.
Il fait un peu chaud tout de même, heureusement l'eau n'est pas loin.
panorama depuis le récif de Morpion
allez, retour au bateau, on mangera un morceau en navigation, comme d'hab, à la table qui recule...
13h30 on quitte Morpion, on passe devant Punaise
On y serait bien allé en annexe sur l'îlot Punaise, mais mais, vous avez devinez ? on n'a pas le temps.
Direction Carriacou, la baie d'Hillsborough pour les papiers, puis le mouillage de Sandy Island pour la nuit, on ignore encore que la journée est loin d'être finie.
retour Grenadines Tobago Cays
retour Grand Voyage
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